Le nouveau James Bond pulvérise les records

Box-office britannique

 

Trente millions d’euros. C’est ce qu’a rapporté le dernier James Bond, «Mourir peut attendre», en vente de tickets au Royaume-Uni. Le film a pulvérisé les records du box-office britannique, faisant mieux que n’importe quel autre James Bond. Après plus de 50 ans d’existence, la «jamesbondmania» relance les entrées au cinéma.
Une affiche géante de l’agent secret britannique trône sur une place du centre de Londres. Il y en a aussi sur les bus rouges, les taxis… partout en fait. Josh était à la première et il vient de le revoir.
«Je suis un fan obsessionnel de James Bond, s’exclame-t-il. J’ai vu tous les films plusieurs fois depuis que je suis tout petit. Je pense que Daniel Craig est un très bon acteur : il apporte bien plus au rôle qu’un Roger Moore par exemple. Et il a de la profondeur. Je ne crois pas qu’ils auraient pu faire ce film avec un des autres Bond. Ils n’auraient pas pu donner autant d’émotion.»
Dès la sortie en salles, Christopher Lindner est allé voir les nouvelles aventures de 007. Il a écrit Le phénomène James Bond. Selon lui, l’arrivée de Daniel Craig correspond à des intrigues plus sophistiquées. Il a aussi rendu le héros plus humain.
«Nous voyons une version de Bond qui continue d’être le super espion qui vit d’incroyables aventures, séduit des femmes, tue des gens, explique l’écrivain. Mais on voit aussi un super espion vulnérable, qui a des peurs, qui connaît l’échec.»
Au Royaume-Uni, les grands cinémas débutent une nouvelle séance de No time to die toutes les heures. Chacune d’entre elles affiche complet. Aucun film n’avait bénéficié d’une telle exposition dans les salles britanniques jusqu’ici.
M. B.