Diafat annonce la création de la Commission nationale consultative

CREATION Micro-entreprises

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Micro entreprise, Nassim Diafat a annoncé, avant-hier à Alger, la création de la Commission nationale consultative des micro-entreprises. Selon lui, cette instance est mise en place pour appuyer les cellules d’écoutes, évaluer l’efficacité du soutien et du développement des micro-entreprises, et promouvoir le dialogue et la concertation.
«Cette commission vise à consolider le dialogue et la concertation entre les micro-entreprises représentées à travers leurs associations et leurs organisations professionnelles, d’une part et les pouvoirs publics, d’autre part», a ajouté M. Diafat lors d’une rencontre nationale avec les représentants des associations et des organisations activant dans le domaine des micro-entreprises et de l’entrepreneuriat.
Elle a pour mission d’émettre des recommandations relatives à l’encouragement, au développement des micro-entreprises et à la proposition des mécanismes qui œuvrent à améliorer son environnement et faciliter son adaptation aux nouvelles technologies, avec encouragement de l’appui à l’innovation dans les micro-entreprises, a indiqué le ministre.
Cette commission est constituée, poursuit-il, de représentants de l’administration centrale, de représentants de l’Agence nationale d’appui et du développement de l’entrepreneuriat (ANADE) et de représentants de la société civile au niveau national et régional.
Après avoir écouté les préoccupations des représentants des associations et des organisations activant dans le domaine des micro-entreprises, le ministre a fait savoir qu’il sera procédé au refinancement des micro-entreprises en difficulté y compris celles impactées par les catastrophes nationales ou pâtissant de difficultés de liquidité. Pour ce faire, le ministre a fait part de l’octroi aux entreprises en question un crédit d’exploitation d’une valeur de cent millions de centimes.
Pour M. Diafat, plus de 47% des micro-entreprises pâtissent de problèmes de liquidité financière donnant lieu à l’arrêt de leur activité, ajoutant que l’octroi d’un crédit d’exploitation permettra de donner un nouveau souffle à ces entreprises.
Le ministre a également rappelé la numérisation du secteur et la création d’une plateforme dédiée à l’enregistrement des doléances des micro-entreprises et des porteurs de projets, en vue de leur assurer un accompagnement durable et une prise en charge idoine et immédiate de leurs préoccupations.
S’agissant les poursuites judiciaires des jeunes qui n’ont pas remboursé leurs crédits, le ministre a précisé qu’il n’y aura pas d’effacement de la dette, mais un rééchelonnement, même sur dix ans. Il a ajouté, dans ce sens, qu’il y aura des exceptions pour les entreprises qui ont subi des catastrophes naturelles ou en cas de décès du concerné.
Manel Z.