Hommages à des figures du cinéma et projections jusqu’à la fin 2021

 

Des hommages à des figures du cinéma et du théâtre algériens ainsi que des cycles thématiques dédiés à des évènements historiques sont au programme de la cinémathèque algérienne pour le dernier trimestre de l’année en cours.
Prévue jusqu’au 17 octobre, la «semaine du film de l’immigration» propose six films traitant des massacres du 17 octobre 1961, un crime colonial commis à Paris durant la guerre de libération, revisité notamment à travers les documentaires «Le silence du fleuve» (1991) de Mehdi Lallaoui, «Ici on noie les Algériens» de Yasmina Adi et «Octobre à Paris» de Jacques Panijel, premier film traitant de cet évènement sorti en 1962.
Toujours dans le sillage des faits saillants ayant marqué la lutte des Algériens pour l’indépendance, le public pourra également assister à la présentation de plusieurs films sur la révolution comme «Patrouille à l’est» de Amar Laskri, «L’opium et le bâton» de Ahmed Rachedi ou encore «Les enfants de Novembre» de Moussa Haddad.
La cinémathèque d’Alger prévoit, d’autre part, une série d’hommages à des figures qui ont marqué, de leur empreinte, le cinéma et le théâtre algériens.
Mustapha Kateb, Mustapha El Anka, Keltoum, ou encore Mohamed Bouamari seront ainsi évoqués à travers la présentation de films qu’ils ont réalisés, qui leur sont consacrés ou auxquels ont participé comme acteurs.
Les passionnés du «Western italien» pourront suivre à partir de dimanche jusqu’au 27 octobre un cycle dédié à ce registre, alors que les amateurs de «science-fiction» pourront découvrir une programmation spéciale à partir du 20 novembre. Enfin, la cinémathèque rend hommage au tandem Laurel et Hardy, duo comique formé par les acteurs Stan Laurel et Olivier Hardy.
R. C.