Un chef de brigade hors pair, un modèle d’exemplarité

Sidi Bel-Abbès

Ce n’est pas la fonction qui fait l’homme, mais l’homme qui fait la fonction. Et cela n’a rien de sorcier, juste de l’éducation, une bonne formation, du sourire et une application rigoureuse des lois. Elles sont conçues pour garantir les droits et devoir de chacun. Le respect, l’amour, c’est des sentiments qui se méritent. Ni l’argent ni le poste d’emploi, encore moins la position dans la société ne peuvent les apporter. Le comportement juste, sincère, loyale et un dévouement dans l’exercice de son travail dans un cadre de respect des lois, sont donc la clé du secret. Ainsi, les injustices ne trouveront aucune place. Une force pour conquérir les cœurs, gagner de l’estime, du respect et tisser cette liaison forte entre le gendarme et le citoyen dans un contexte de proximité. De ce fait, l’homme par sa force de travail qui a cumulé tous les ingrédients de l’entente va se trouver adulé par tous les citoyens, devenant de la sorte un exemple, une assurance, une image forte dans le développement de la société. A Boukhanefis, une commune distante de 16 km de la wilaya est chanceuse d’avoir dans sa composante de cadres locaux un chef de brigade qui a si bien su forger cette identité. Une identité devant laquelle notre indifférence ne pouvait résister, devant des témoignages marquants de nombreux citoyens par-ci par-là, attestant que le gendarme accueille tout le monde et trouve du temps à entendre chacun sur n’importe quel problème, même ceux ne relevant pas de ses compétences, à l’exemple des ordures, et le fait frappant qu’il trouve des solutions à leurs doléances, créant une grande satisfaction, une assurance jamais senti dans cette vaste commune de 3 bourgades (Ouled Ben Dida, Maison Blanche et Khalidj), distantes chacune du chef-lieu de plus de 3 km. Un personnage qui nous a tant inspiré. Un responsable, chef de brigade de la gendarmerie, en l’occurrence, que l’on ne rencontre pas souvent. On a bien aimé recueillir des témoignages, comprendre son secret et connaitre les clés de sa réussite de sa propre bouche à faire régner le calme et la sécurité dans le milieu citoyen, mais comme l’on sait à l’avance que sans l’aval de la cellule de communication du groupement de gendarmerie, cela ne serait possible, alors on s’est contenté des témoignages de gens qui habitent la commune et dont la majorité ont eu une aventure en contactant la brigade pour divers problèmes. « On est victime de notre sérieux et notre créativité», s’exclame Ayadoun Sid Ahmed, président de l’association. Pour continuer « Des actions citoyennes bénévoles «refusées», un constat amer, une réalité contradictoire aux instructions des hautes instances du pays. Depuis une dizaine d’années l’association n’a cessé de contribuer à l’amélioration du cadre de vie du citoyen et participer à l’embellissement de la ville par des actions de nettoyages et de plantation d’arbres au niveau local, national et même sur la scène internationale dans des séminaires dont la COP23 en Allemagne (2017). Malheureusement, cette année-là (2021), explique le président «on a eu des refus consécutifs à nos propositions, dont la dotation du jardin Chouhada (ex-Public) d’équipement hydrauliques offerts gracieusement par un bienfaiteur, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, le 5 juin, cette proposition a pourtant été favorablement accueillie par les responsables de la wilaya, et ce afin de garantir un débit d’eau satisfaisant pour l’irrigation du jardin. Le rejet de notre offre par l’APC de Sidi Bel Abbès était au prétexte qu’elle a déjà procédé à l’inscription dudit projet sur son budget. Notre deuxième proposition consistait à la réhabilitation de la place du 1er novembre (ex-Carnot) qui est actuellement dégradée dont plusieurs mètres carrés de marbre et la situation d’abandon du puits située au-dessous du kiosque à musique, en proposant diverses opérations d’embellissement par la fourniture et pose de bacs à fleurs, de caissons à ordures, de délimiter les espaces pour le parcage de vélos, réhabilitation de plus de 25 mètres carrés de dallage en marbre et l’équipement hydraulique du puits du kiosque à musique pour faciliter la tâche de nettoyage de la placette. Là aussi, l’APC a opposé son refus, toujours au prétexte que ces opérations sont « incluses dans son plan d’action».