Le Président Tebboune veut présenter des réalisations concrètes

Développement socio-économique

Le 12 décembre prochain, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, bouclera la deuxième année de son mandat présidentiel (après le scrutin du 12 décembre 2019). A quelques semaines seulement de cette date, le chef de l’Etat multiplie ses évaluations et ses orientations en vue de présenter un bilan réel avec des réalisations concrètes au peuple à l’occasion du deuxième anniversaire de son élection.

La pandémie de la Covid-19 a engendré des répercussions graves sur l’économie nationale en 2020. Outre ses conséquences tragiques sur le plan sanitaire, la pandémie est venue aggraver d’autres facteurs négatifs, tels que la chute du prix du pétrole, la baisse du pouvoir d’achat des citoyens, la suppression de nombreux emplois, ce qui a plongé l’économie nationale dans la récession. Le PIB réel a baissé de 4,7 % en 2020, après une très faible croissance de 0,8 % en 2019.
Après une année 2020 très difficile sur le plan économique, social et financier, la situation a commencé de s’arranger en 2021, chose que le président de la République défend à quelques semaines seulement de sa deuxième année depuis son investiture à la tête de l’Etat. Sur le terrain, les instructions et ordres ne manquent pas, le président de la République semble très pressé pour en finir, une fois pour toute, avec les dizaines de milliers de projets économiques, sociaux, sportifs et touristiques (33.741 projets à l’arrêt au total) qui sont restés plantés pendant de longues périodes à cause de l’impact de la pandémie sur l’économie financière du pays. Le chef d’Etat a ordonné la relance et la réalisation de l’ensemble des projets avant la fin d’année 2021 et ce, dans le cadre du nouveau Plan d’action du Gouvernement (PAG).
En parallèle, le chef d’Etat a annoncé, il y a deux semaines, que la valeur des exportations hors hydrocarbures atteindra 4,5 milliards de dollars d’ici la fin de 2021, «une première depuis plus de deux décennies», défend le président de la République.
Abdelmadjid Tebboune est-il en train d’exhiber son bilan à quelques semaines de la deuxième année de son mandat présidentiel ? C’est légitime. En annonçant un tel exploit réalisé dans des domaines et secteurs économiques hors hydrocarbures, Tebboune est en train d’argumenter son bilan de sa deuxième année à la tête d’El Mouradia. Mieux, en août dernier, le président de la République avait fait état d’une reprise de l’économie nationale. « Selon les derniers chiffres, nous avons réalisé un rebond en matière de la croissance et on a atteint un taux de 3,8%, et ce, après un recul dû à la pandémie de Covid-19 et à la baisse des cours du pétrole», a indiqué le président de la République lors d’une entrevue accordée à des responsables de médias nationaux. La croissance est revenue en 2021 surtout que la campagne de la vaccination lancée depuis quelques temps a atteint, déjà, plus de onze millions d’Algériens. Un retour à un niveau élevé de croissance permettrait donc une réduction importante du déficit budgétaire global qui passerait à 10,3 % du PIB en 2021 et à 8,7 % en 2022, selon les perspectives du gouvernement.
Un taux qui reflète la reprise dynamique de l’économie nationale qui incarne même le retour des investissements. Ce n’est pas tout puisque le président de la République a annoncé, en septembre dernier, lors de sa rencontre avec les walis de la République à Alger, que l’Algérie produira son propre vaccin contre la Covid-19.
Une démonstration de force à laquelle le président de la République a tenu à l’exprimer devant tout le monde et pour défendre le bilan. D’autre part, et dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, Abdelmadjid Tebboune a indiqué qu’en 2021 «L’Algérie produit
500.000 litres d’oxygène par jour, avec la réalisation de nouvelles usines dans de nombreuses wilayas, dont Oran, Alger et Ouargla, alors qu’en 2020 l’Algérie avait produit beaucoup moins d’oxygène», précise le président de la République.
Le dhef de l’Etat a déclaré aussi que «l’Algérie a réalisé des acquis importants en matière de sécurité alimentaire grâce à une stratégie salvatrice dans le domaine de l’agriculture qui promet des perspectives très encourageantes».
Et c’est aussi à la fin de l’année 2021 que la facture de la valeur des importations de l’Algérie a baissé de plus de la moitié de la valeur enregistrée en 2014 pour atteindre 30,4 milliards de dollars.
Sofiane Abi

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