Adapter la nouvelle loi sanitaire aux exigences d’aujourd’hui

Rencontre régionale sur la relance du secteur sanitaire à Blida

Les directeurs des directions de la santé publique des wilayas de Blida, Tipasa, Chlef, Aïn Defla, Djelfa, Tessemssilt et Médéa se sont regroupés, hier à Blida, pour étudier le rapport sur la situation sanitaire établi par chaque direction de wilaya et sortir avec des recommandations qui s’adaptent avec la nouvelle loi sanitaire pour les présenter prochainement, lors de la Rencontre nationale sur la relance du secteur de la santé. Selon Ahmed Djemai, DSP de la wilaya de Blida, l’objectif de ce regroupement de sept wilayas est de préparer une plateforme en matière de réglementation juridique qui s’adapte avec la nouvelle loi sanitaire de 2018.
Pour le responsable, l’objectif est surtout comment booster le secteur de la santé à travers l’amélioration de la prestation de service dans toutes les structures sanitaires, des polycliniques jusqu’à les hôpitaux ?
Il explique aussi que plusieurs points seront évoqués lors de cette rencontre régionale, comme la nouvelle carte sanitaires, le médecin référentiel, l’apport du secteur privé, la convention avec la CNAS et autres points essentiels aussi.
«Ce regroupement régional est venu après que chaque wilaya a déjà préparé sont rapport en matière de propositions qui va êtres examiné durant ce regroupement régional organisé sou le slogan «Relance du secteur de la santé», explique Ahmed Djemai qui reste optimiste quant à la réussite de la relance du secteur de la santé et qui selon lui, a tous les moyens pour se développer d’avantage. Pour sa part, le professeur Bouamra, responsable du service épidémiologie et de prévention à l’hôpital de Tipaza, cette rencontre a pour intérêt d’étudier les propositions établies par les responsables des structures sanitaires de chaque wilaya est rédiger une plateforme de propositions qui sera présentée lors de la rencontre nationale. « A mon avis, la valorisation des ressources humaines du secteur de la santé est le premier point qu’il faut évoqué, car tous le programme de la relance du secteur de la santé repose sur potentiel humain qui active dans le secteur», estime Pr Bouamra. Ce dernier précise que la valorisation des ressources humaines du secteur de la santé repose pas uniquement sur le salaire, mais englobe tout, surtout la formation continue. «Le développement du secteur de la santé repose sur deux facteurs, les ressources humaines et les équipements», fait remarquer le professeur en épidémiologie qui selon lui, tout les indicateurs sur secteur de la santé sont en perpétuelle changement. «Hier, durant les années 70 et 80, on combattait les maladies transmissibles, comme la rougeole et autres, mais aujourd’hui, on a le grand souci des maladies non transmissibles comme le diabète, la tentions artérielle ou le cancer.
Donc, «le monde de la santé change et il faut s’adapter à ce changement et ne pas rester figé», souligne le Pr Bouamra, qui pour lui, la nouvelle loi sanitaire doit être aux exigences des besoins actuels. Enfin, il est à noter que les participants se sont répartis en sept (7) ateliers pour examiner les thèmes retenus, à savoir prévention et promotions de la santé, gouvernance et gestion des établissements de santé, profession et personnel de la santé, gestion des carrières, formation et valorisation des ressources, financement des activités des établissements de santé, médicaments, équipements et organisation des soins. Rachid Lounas