Le championnat national démarre avec le même président

LFP

Bonjour le championnat, bonjour le cafouillage. Ça démarre déjà avec des perturbations.

Le championnat de Ligue 1 a débuté ce vendredi avec le déroulement des premiers matches de la première journée. Un championnat avec 18 clubs qui libère ses premières hypothèses, qui elles risquent de ne pas connaître des éclaircies, et donc ne seront pas différents du précédent championnat.

Une autre histoire pour enrichir
l’autre ?
C’est une belle histoire qui s’annonce longue, et qui risque de bouleverser toutes les stratégies au regard du déroulement de la phase finale de la CAN au Cameroun en janvier prochain. Ceci est la première carte, la seconde est déjà en cours, en l’occurrence celle des matches de qualification au Mondial-2022 du Qatar, et bien sûr la troisième carte concerne les clubs engagés dans les qualifications en Coupe d’Afrique et arabe.

Les textes sont-ils ou seront-ils mis à jour ?
Une bouillabaisse à laquelle il va falloir s’y préparer et ne pas rechigner. Surtout si la fin du championnat ne voit sa fin de saison que vers le mois d’août 2022. A cette inquiétude qui stationne dans les couloirs de la Fédération algérienne de football, le statut actuel de la Ligue de football professionnel n’est toujours pas respecté, il est en salle d’attente pour élire le nouveau président et permettre à cette nouvelle saison de ne pas porter le même manteau que celui de la précédente. Pourquoi traîne-t-il depuis la fin du mandat de Zetchi ? Une question qui risque de perturber la naissance d’une nouvelle Ligue de football professionnel, dont ses textes ne sont toujours pas respectés, ce qui explique que l’actuelle LFP tourne avec un «président illégal», Abdelkrim Medouar, dont son mandat a expiré avec celui de la FAF dont Zetchi était son président jusqu’en juin dernier et c’est ce même président qui l’avait chargé «verbalement» de poursuivre sa mission à la tête de la LFP, grâce à un «mandat».

Comment se démarquer ?
Tout le monde sait que la Ligue continue de fonctionner sans un président légitimement élu, conformément aux textes en vigueur. «Le nouveau président de la FAF, Charaf Eddine Amara s’était pourtant engagé à organiser l’AG de la LFP pour élire un nouveau président et son bureau ’dans les plus brefs délais’. A ce jour, il n’y a rien eu et c’est Abdelkrim Medouar, qui dirige le championnat en sa qualité de président illégal d’une LFP qui n’existe pas», constate un confrère. Un autre révèle en exclusivité dans son édition du 23 octobre 2021 que les élections de la Ligue de football professionnel devraient avoir lieu avant le début de la compétition, prévu le dimanche écoulé, 24 octobre, et ce, en raison des nouveaux statuts qui n’ont pas été adoptés par l’assemblée générale conformément à la réglementation en vigueur.

Selon le journal, une feuille de route est arrivée…
Une feuille de route pour sortir de cette spirale serait proposée…Selon notre confrère qui détient une information. «Deux articles seront changés, l’un relatif au nombre des membres de l’Assemblée générale qui passe de 32 à 18 clubs et l’autre au comité exécutif qui passera de 7 à 4 membres plus le président, et ce, pour permettre à l’assemblée générale d’élire son comité exécutif et son président…On ne peut pas amender les nouveaux statuts de la LFP sans que ceux de la FAF le soient». Et d’ajouter «Une fois la mise en conformité de nos statuts avec ceux de la FIFA, les trois ligues nationales, LFP, LNFA et LIRF, pourraient à leur tour se conformer aux nouveaux statuts. Voilà la raison pour laquelle l’assemblée générale de la LFP ne s’est pas tenue».

Fin du calvaire ?
Non, puisque «quatre membres du Bureau fédéral essayent de forcer la main au président de la FAF, Charef-Eddine Amara, pour installer un directoire qui sera géré justement par ces mêmes personnes, car d’autres membres n’ont pas adhéré à cette démarche. À vrai dire, ils se sont démarqués et exigent des élections au lieu d’un directoire».
H. Hichem