Plus de 3,3 milliards de dollars engrangés en neuf mois

Exportations

Plus de 3,3 milliards de dollars ont été engrangés durant les neuf derniers mois des opérations d’exportations hors hydrocarbures. Ce chiffre devra augmenter pour atteindre environs plus de 4 milliards de dollars avant la fin de l’année en 2021. Lors d’une journée d’étude sur le rôle des médias dans la promotion des exportations hors hydrocarbures, organisée avant-hier au cercle des militaires de la 1ère RM à Blida par l’Union nationale des correspondants et journalistes algériens (Uncja), bureau de Blida, Kamel Rezig, ministre du Commerce précise que c’est la première fois que l’Algérie atteint la barre de plus de 3 milliards de dollars des exportations hors hydrocarbures. Pour le ministre, le chiffre est certes minime devant les potentialités de l’Algérie, mais il est symbolique et significatif.
Pour le ministre, qui évoque le lancement de la carte nationale des produits algériens, annonce qu’il y a plus de 388.000 produits algériens représentés par plus de 11.000 producteurs. «Vous imaginez les potentialités qui existent en Algérie ?», s’est interrogé Kamel Rezig avant d’annoncer que ces données seront bientôt lancées dans une application qui permettra à tous les journalistes et opérateurs de s’informer sur les produits, agricoles ou manufacturés existant en Algérie.
«Grâce à la politique d’exportation tracée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, les opérateurs économiques et agriculteurs ont repris confiance pour exporter leur produits vers les pays arabes et africains», fait remarquer le ministre en précisant qu’après l’application de la liste des producteurs, d’autres applications vont être lancées très bientôt. Il estime que ces données devront êtres utilisées par les ambassades et consuls mais aussi par les médias pour vulgariser les produits algériens à l’étranger.
Le ministre revient sur l’élaboration du registre du commerce propre a l’exportateur pour dire que ce document permettra aux opérateurs d’exporter le nombre et la quantité de produits qu’il veut. Pour lui, aujourd’hui, la donne a changé et elle est en faveur aussi bien de l’exportateur que l’importateur. «Avant, on n’entendait parler que par l’exportation et on prête peu d’intérêt à l’exportation. C’est fini cette approche suicidaire qui dévalorise l’énorme potentialité de l’Algérie en matière de divers produits», fait remarquer le ministre avant d’annoncer que les enquêtes entamées dans le cadre de l’épuration de la liste des importateurs, a montré un énorme dépassement. Selon lui, un importateur importe à lui seul, plus de 400 marques dans différents filières avec le même registre de commerce. «Avant l’opération la plus difficile dans le commerce était l’exportation», fait remarquer encore Kamel Rezig avant de rappeler que la liste des importateurs a été revue à la baisse et elle ne comporte aujourd’hui que près de 9.000 importateurs. Le ministre laisse entendre que le nombre d’importateur peut encore être réduit pour encourager davantage la production nationale. Revenant sur l’événement du jour, le ministre estime que les journalistes peuvent être les ambassadeurs de leur pays en présentant et défendant la production de leur pays.
«La presse nationale est un partenaire stratégique, particulièrement dans le domaine de l’exportation. A ce titre, le ministre, annonce la signature d’un contrat avec l’Union nationale des journalistes algériens pour organiser des sessions de formations aux profit des journalistes dont la prise en charge sera assurée par l’Agex et la Caci. Cette formation permettra, selon lui, aux journalistes de se spécialiser dans le commerce extérieur et suivre les opérateurs dans les 54 pays africains et arabes qui attendent la production algérienne.
«Le marché africain représente trois mille milliards de dollars est c’est à nous de faire valoir nos capacités pour conquérir ce marché. Il faut juste croire en nos capacités», a déclaré le ministre devant des journalistes et les représentants du club des industriels de la Mitidja. Rachid Lounas