«L’Etat n’a ménagé aucun effort pour maîtriser l’impact socio-économique de la pandémie»

Kamel Fenniche à la 18ème Conférence européenne des administrations électorales

Le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche a affirmé, avant-hier vendredi à Alger, que les mesures préventives instaurées par l’Etat depuis le début de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) n’ont nullement privé les citoyens de leurs droits ou liberté stipulés dans la Constitution, tel le droit de vote. «L’Etat n’a ménagé aucun effort pour maîtriser l’impact socio-
économique de la pandémie, en témoigne l’organisation du référendum du 1er novembre et les législatives du 12 juin dans les meilleures conditions», a-t-il indiqué.
S’exprimant à la 18ème Conférence européenne des administrations électorales en période de pandémie (Covid-19) via visioconférence, le président du Conseil constitutionnel, a assuré que les mesures prises par l’Etat pour endiguer la pandémie du Coronavirus (Covid-19) ont permis, à la fois de faire respecter le droit des citoyens à exprimer leurs voix lors des prochaines échéances et faire valoir le rôle de l’Etat dans la protection de leur santé et acquis socio-économiques.
«En prévision des échéances locales prévues le 27 novembre de l’année en cours, notre pays adopte la même politique fructueuse, alliant respect absolu des droits et libertés des citoyens et devoir de l’Etat à protéger leur santé et acquis, tout en poursuivant le parachèvement du processus d’édification des institutions nationales», a-t-il poursuivi. Mettant en avant, à l’occasion, les différentes mesures préventives adoptées par les autorités pour endiguer la pandémie et réduire son impact, à travers une série de décisions rigoureuses par souci de préserver la santé publique, et ce, en plus du protocole sanitaire exceptionnel appliqué pendant le processus électoral relatif au référendum sur la Constitution et les élections législatives.
L’Etat, a fait remarquer Kamel Fenniche, a également accordé une importance, particulière, aux catégories vulnérables, ainsi qu’aux femmes. «L’Algérie est un pays pionnier en termes d’instances et de mécanismes chargés de protéger ces catégories sociales, en sus de la garantie de toutes les conditions nécessaires à la participation de tous à la vie politique, socio-économique et culturelle, en bannissant toute forme de discrimination», a observé le président du Conseil constitutionnel. Rappelant que cette politique visant à protéger les catégories vulnérables a déjà été affirmée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’où, a-t-il ajouté, la mobilisation de toutes les instances concernées pour continuer à accomplir leur devoir en pleine pandémie.
La loi relative au régime électoral, a encore indiqué le président du Conseil constitutionnel, a mis en place des dispositions permettant le vote des personnes inaptes à accomplir leur devoir électoral pour des raisons de santé. Notamment, a relevé Kamel Fenniche, à travers le vote par procuration, outre l’organisation de campagnes de sensibilisation pour encourager les femmes qui ont bénéficié de mesures exceptionnelles depuis le début de la pandémie pour les encourager à participer à l’activité politique.
Fin septembre dernier, le président du Conseil constitutionnel a souligné l’importance des prochaines échéances locales dans le processus du changement, affirmant que l’État compte sur ce rendez-vous pour relancer l’économie nationale. «La commune est plus capable de construire une économie développée car elle est la plus proche du citoyen», a-t-il indiqué. C’était au Forum du quotidien El Moudjahid.
Rabah Mokhtari