Wafaa Chaâlal relève l’importance de documenter la Mémoire nationale

En marge d’une visite de travail à Annaba

La ministre de la Culture et des Arts, Wafaa Chaâlal a souligné, samedi à Annaba, «l’importance de documenter la Mémoire nationale et de montrer ses dimensions civilisationnelle et africaine».
La ministre accompagnait une délégation africaine de haut niveau composée notamment de l’ancien président du Mozambique, Joaquim Alberto Chissano, de l’ancien ministre d’Etat du Sénégal, Abdoulaye Bathily, ainsi que des personnalités amis de la révolution algérienne, dont Olivier Fanon, fils de l’ami de la révolution algérienne, psychiatre et philosophe Frantz Fanon (1925-1961) et la fille de l’ancien président ghanéen Kwame Nkrumah, Mme Samira Nkrumah, une délégation actuellement en Algérie pour participer à la célébration du 67e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954.
La visite de cette délégation est une «opportunité pour parler de Mémoire et souligner le rôle régional de la révolution algérienne qui a contribué à assoir les principes de la pensée de libération du colonialisme et la construction de l’histoire de l’humanité conformément aux valeurs et principes de l’autodétermination», a déclaré la ministre.
Cette visite se veut également l’occasion pour «honorer la Mémoire des amis de la guerre de libération et des théoriciens de la pensée de libération et de l’unité africaine», a déclaré à l’APS en marge de cette visite, le directeur général de l’Institut national d’études de stratégie globale (INESG), Abdelaziz Medjahed.
Pour sa part, Mme Samira Nkrumah, fille de l’ancien président ghanéen Kwame Nkrumah (1909-1972), a estimé, lors de la visite de la délégation à la basilique «Saint Augustin» d’Annaba, que cette visite est une «opportunité pour tirer les enseignements».
«L’Afrique, qui s’est libérée du colonialisme, est appelée aujourd’hui à tirer les enseignements et à s’unir pour lutter contre la pauvreté et promouvoir ses peuples», a-t-elle poursuivi, insistant sur «l’impérative union entre les pays africains afin de venir à bout de la dépendance».
Au complexe Sider el Hadjar, la délégation a écouté un exposé sur l’histoire de cet édifice industriel, fleuron de l’industrie algérienne et les possibilités de développement de l’industrie sidérurgique ainsi que les perspectives d’échanges et de coopération dans ce domaine au niveau continental.
La délégation s’est également rendue à la basilique « Saint Augustin » et au musée des Ruines d’Hippone, où les invités de l’Algérie ont pris connaissance de la dimension civilisationnelle de l’histoire millénaire de l’Algérie.
La délégation africaine devra se rendre, dans la soirée, à la wilaya d’El Tarf, où elle devra se recueillir à la mémoire de l’ami de la révolution algérienne, Dr Frantz Fanon, au cimetière des Chouhada dans la commune frontalière d’Ain Kerma.
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R. C.