1.656 projets raccordés à l’électricité et 1.575 autres au gaz à fin septembre

Zones d’ombre

1.656 projets avaient été raccordés à l’électricité et 1.575 autres au gaz naturel au niveau des zones d’ombre à fin septembre dernier, a affirmé avant-hier le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et ce, lors de sa présentation du budget du secteur devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre du débat du projet de loi de Finances (PLF 2022).
M. Arkab fait savoir qu’en dépit des difficultés financières que traverse Sonelgaz, son secteur poursuivait ses efforts en termes de raccordement au gaz et à l’électricité notamment au niveau des zones isolées où sont installés, ajoute-t-il, des projets générateurs de richesses et d’emploi à l’image des coopératives agricoles.
Dans ce cadre, le ministre a indiqué que jusqu’à fin septembre dernier, les deux centrales électriques de Bellara (Jijel) d’une capacité de (890 mégawatts) ont été entièrement mises en service, outre celle de Naâma (650 mégawatts). Il a ajouté que les travaux de la centrale Oumache de Biskra (639 mégawatts) seront «bientôt» achevés.
Le ministre a annoncé également le raccordement de plus du tiers des investisseurs au gaz naturel et électricité, soit 605 investisseurs sur 1.595 pour l’électricité et 190 investisseurs sur 461 pour le gaz naturel.
En outre, M. Arkab a souligné que son secteur poursuivra l’application de la feuille de route tracée dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la relance économique, initiée par le président de la République. Ladite feuille de route consiste en le renouvellement des réserves du pays en hydrocarbures et l’augmentation de la production initiale, l’élargissement de la base minière du pays. Il s’agit également du développement des activités créatrices de la richesse et des postes d’emploi, à l’instar de l’industrie pétrochimique, le raffinage des hydrocarbures et la valorisation des produits miniers.
En plus, l’amélioration du rendement des raffineries ainsi que le recours exclusif à l’essence sans plomb ont permis d’augmenter les capacités de production et de mettre fin à l’importation de l’essence et du gasoil, ce qui a réduit de moitié la facture d’importation des produits pétroliers par rapport à l’année 2020.
Pour lui, le développement du secteur des mines consiste, dans sa première étape, en l’adaptation du cadre législatif à travers la révision ou la reformulation d’une nouvelle loi sur les mines en vue de conférer davantage d’attractivité à ce domaine minier national, de simplifier les mesures d’octroi des titres miniers et d’encourager l’investissement national et étranger.
Le programme tracé, selon le ministre, repose sur le développement de l’infrastructure géologique et le lancement d’un programme des études et des recherches minières devant couvrir 26 projets à travers 32 wilayas, avec une enveloppe financière de près de cinq (5) milliards DA. Le taux d’avancement des projets oscillait, indique-t-il, entre 10 et 95%, ce qui a permis d’approfondir le savoir géologique et minier et d’identifier de nouvelles explorations pour les investissements.
Ledit programme a pour objectif de renforcer les activités minières à travers le développement des résidus et des sites miniers ciblés dans le cadre de l’inventaire des métaux, notamment l’or.
Il vise en outre la valorisation industrielle des ressources minières par le développement des projets structurels des mines de fer Ghar Djebilet et du phosphate intégré, du zinc et du plomb à Oued Amizour (Béjaïa).
Manel Z.