Pour des assemblées représentatives au profit des préoccupations et des aspirations des citoyens

Début aujourd’hui de la campagne électorale

La campagne électorale pour le renouvellement des Assemblées populaires communales (APC) et des Assemblées populaires de wilaya (APW), ultime étape pour le parachèvement du processus d’édification des institutions de l’Etat, débute aujourd’hui jeudi. Conformément à l’article 73 de la loi portant régime électoral qui stipule que la campagne électorale qui s’étalera sur trois semaines, est déclarée ouverte, vingt-trois jours avant la date du scrutin et s’achève trois jours avant.
Pour ce rendez-vous électoral du 27 novembre courant, 22.325 dossiers de candidature aux Assemblées populaires communales (APC) et 1.158 dossiers de candidature aux Assemblées populaires de wilayas (APW) ont été retirés, a révélé le président l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi .
«Le nombre des formulaires de souscription de signatures individuelles pour les APC et APW a atteint les 13.698.013. L’ANIE a reçu 1.100.634 dossiers, dont 66% ont été acceptés (727.938 candidatures)», a-t-il dit, faisant remarquer que 34% des dossiers ont été rejetés pour diverses raisons, soit 371.101 candidatures. Les élections locales qui se tiendront ce 27 novembre témoignent de la volonté, forte et ferme, de l’Etat de protéger le choix souverain des citoyens et citoyennes, a indiqué le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qualifiant ce rendez-vous électoral d’étape, cruciale, qui permettra d’élire des assemblées représentatives à même de prendre en charge les préoccupations et les aspirations des citoyens.
«En parachèvement du processus d’édification des institutions de l’Etat sur des bases solides, (…) l’Algérie sera ce 27 novembre, au rendez-vous avec les élections des Assemblées populaires communales (APC) et de wilayas (APW), pour affirmer notre volonté forte et ferme de protéger le choix souverain des citoyens et citoyennes et de lutter contre toutes formes de domination de l’argent et d’influence visant à porter atteinte à la crédibilité du processus électoral», a affirmé le chef de l’Etat dans un message, à l’occasion du 67ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954.
Le premier secrétaire national du plus vieux parti de l’opposition, le Front des forces socialistes (FFS), a, pour sa part, insisté, vendredi dernier à Béjaïa, sur la nécessité de saisir cette occasion (élections locales de ce 27 novembre, ndlr) pour forcer le changement pacifique et démocratique auquel appelle le parti depuis 58 ans. «La perspective est désormais dégagée pour se mobiliser et assurer à la campagne électorale son plein succès», a-t-il dit, lançant, au passage, un appel, appuyé, aux militants pour se mobiliser à l’occasion de ce rendez-vous électoral, mettant en avant l’impératif de reconquérir au moins le nombre de siège actuellement occupés dans les assemblées et surtout se montrer à la hauteur des enjeux dont ces joutes sont porteuses.
De son côté, Hakim Belahcel, membre du présidium du plus vieux parti d’opposition, estime que le pays est dans le collimateur des tentations néocolonialistes, des forces et des rentiers de l’immobilisme politique. Soulignant, à l’occasion, la volonté du parti de déjouer, à travers sa participation à ces élections, les plans préétablis par les partisans du chaos généralisé, des séparatistes et des réseaux mafieux qui veulent déraciner l’engagement et l’action politique de nos collectivités locales, et appelant à la mobilisation et à l’engagement, sans relâche, et avec beaucoup de conviction dans une campagne électorale exemplaire, propre et constructive.
Pour la formation politique Le Front El Moustaqbal, sa participation à ces élections locales est motivée par ses grandes ambitions de concourir au développement du pays alors que pour le Rassemblement national démocratique (RND), son entrée en lices pour ces joutes électorales témoigne de sa volonté d’affirmer sa place sur la scène politique nationale et contribuer au parachèvement du processus d’édification institutionnelle en Algérie.
«Notre participation à ce rendez-vous électoral, avaient indiqué les responsables du Mouvement de la société de la paix (MSP) s’inscrit dans le cadre de la poursuite de son combat politique constructif».
Rabah Mokhtari