«Nous n’avons pas renoncé au statut de pays candidat à l’UE»

Mevlut Cavusoglu :

En dépit de la volonté d’adhésion de la Turquie à l’UE, 9 pays, en particulier la France, étaient contre l’élargissement.Le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a souligné que «la Turquie n’avait pas renoncé à son statut de pays candidat à l’UE et que c’était l’UE qui avait renoncé». Cavusoglu a répondu à une question posée après la présentation du budget 2022 du ministère des Affaires étrangères concernant l’adhésion de la Turquie à l’UE, lors de la réunion de la commission de la planification et du budget de la Grande Assemblée nationale de Turquie. « Nous n’avons pas renoncé au statut de pays candidat à l’UE. C’est l’UE qui a renoncé», a souligné le ministre. Donnant des exemples de pays européens concernant les processus d’adhésion à l’UE, Cavusoglu a rappelé que l’UE n’avait pas fait avancer les processus avec des pays comme le Monténégro, la Macédoine du Nord et l’Albanie parce que 9 pays, en particulier la France, étaient contre l’élargissement. Il a réagi au fait que certains députés de l’opposition n’ont pas remis en question le fait que l’UE n’ouvre pas de nouveaux chapitres malgré les progrès de la Turquie dans 20 chapitres. «Nous disons à l’UE de ne pas nous lanterner concernant l’exemption de visas. Nous, nous remplissons les critères. Ils (l’UE) viennent tout juste de se montrer favorable à l’idée-même d’une réunion», a critiqué le ministre turc. «Nous avons aussi des lacunes, nous ne disons pas que nous sommes parfaits en tout. Mais pourquoi ne blâmez-vous pas l’UE. Pourquoi c’est la Turquie qui est toujours à blâmer ? », a fustigé Cavusoglu, cité par la presse turque. Le président du Conseil européen, Charles Michel a déclaré qu’il a discuté avec le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, des relations Turquie-Europe et d’autres questions régionales. Dans un tweet via son compte Twitter, Michel a déclaré, qu’il a abordé avec Erdogan, des relations entre la Turquie et l’Europe, ainsi que d’autres questions régionales, au premier rang des évolutions de la situation en Libye et en Afghanistan.
I.T.