«Le kilowatt algérien est très compétitif pour le marché européen»

Le P-dg du groupe Sonelgaz à propos de l’exportation de l’énergie électrique

Le Président-directeur général du groupe Sonelgaz Chaher Boulakhras a affirmé, avant-hier lundi à Oran, que la possibilité d’exporter l’énergie électrique produite en Algérie vers l’Europe est à l’étude. «Le groupe Sonelgaz étudie la possibilité d’exporter l’énergie électrique produite en Algérie vers l’Europe, en plus de son exportation vers la Tunisie et la Libye», a-t-il indiqué dans une déclaration à la presse.
S’exprimant en marge de la 10ème édition du Salon professionnel international des secteurs de l’énergie et des hydrocarbures à l’échelle méditerranéenne et africaine « NAPEC 2021 », ouvert lundi au Centre des conventions d’Oran (CCO) Mohamed-Benahmed, Chaher Boulakhras a fait remarquer que le kilowatt algérien est très compétitif pour le marché européen et l’étude d’une carte énergétique où les énergies renouvelables prennent la place des énergies fossiles, ce qui devra valoriser l’énergie électrique productive respectant l’environnement.
Le Président-directeur général du groupe Sonelgaz a, à l’occasion, annoncé que l’usage de l’énergie hybride sera généralisé dans les deux prochaines années dans le Grand Sud surtout dans les zones frontalières. «Les centrales hybrides produisent actuellement 75 mégawatts permettant de couvrir les besoins de 30 zones du Grand Sud, en attendant le lancement du projet de production de 21 autres mégawatts dans les prochains jours», a relevé Chaher Boulakhras. Assurant que ce projet permettra à l’Algérie de se frayer une place prépondérante dans le domaine de l’énergie verte qui préserve l’environnement, attirant l’attention sur les projets de l’énergie verte, notamment « l’hydrogène vert ». Un domaine, a-t-il dit, auquel le groupe Sonelgaz accorde une grande importance et œuvre à développer dans les prochaines années.
Le transport de l’électricité algérienne vers les pays du Nord de la Méditerranée et certains pays de l’Afrique du Nord, a observé Chaher Boulakhras, est assurée par la filiale du groupe, ‘’Sonelgaz-Export’’, dont le lancement, début 2019, a été annoncé par le ministre de l’Energie. «Il est anormal que Sonatrach exporte et Sonelgaz n’exporte pas son surplus de 7.000 mega watts non exploités durant les 10 mois de l’année», avait indiqué le ministre devant les cadres du groupe réunis pour annoncer le prochain cap du Groupe Sonelgaz en quête désormais de trouver acquéreurs de l’excédent en énergie électrique produite en Algérie. Mettant en avant la nécessité de booster les investissements en conséquence en matière de stockage et de transport efficient de cette énergie vers l’Europe via la mer. «Le groupe Sonelgaz s’introduire en bourse à l’étranger. Pour cela, «on a lancé des négociations pour introduire le groupe Sonelgaz à la bourse d’Espagne», avait-il poursuivi. Le groupe Sonelgaz, avait poursuivi le premier responsable du secteur de l’Energie, se doit, sur le plan interne, de se hisser au rang des groupes mondiaux insistant sur l’amélioration des prestations de services comme fournir une facturation par sms, un payement électronique et assurer une modernisation des ressources humaines notamment en marketing et le droit international.
Rabah Mokhtari