L’arbitrage inquiète les équipes

Eliminatoires du Mondial-2022

Ça s’éclaircit. C’est pratiquement la fin de la première tranche pour les qualifiés. La partie n’était certes pas facile. La suite sera la plus ardue. Le football est devenu aujourd’hui si populaire que le langage du foot a pris un essor considérable, dont les journalistes et commentateurs livrent au fil des matches, toutes les subtilités linguistiques. Le vocabulaire technique et professionnel de ce sport s’est, lui-même, enrichi de nouveaux mots liés à l’évolution et aux changements des règles du jeu. Les combinaisons de jeu ne sont pas celles des promesses des sélectionneurs. La bataille sportive est déjà engagée. Sur le terrain, les équipes africaines auront à convaincre les experts, observateurs, professionnels de la balle ronde qu’elles sont capables de décrocher la qualification par leur jeu et qu’elles peuvent, durant le Mondial, résister aux vagues des grandes équipes européennes rodées aux duels des compétitions mondiales. Elles devront être sur le terrain et pas absentes sur le terrain.
Un match de la Coupe du monde est, comme le rappelle un expert international, suivi par plus de la moitié des habitants de la Planète ! Il s’agit de quelques milliards de personnes, de toute race, couleur, religion et langue, collés devant l’écran de la télé, pendant deux mi-temps de 45 minutes chacune, avec un intervalle de 15 minutes, pendant lequel on grignote quelque chose, et surtout on discute de façon enflammée sur telle ou telle action, tel ou tel footballeur, en employant la langue la plus colorée.

Le 6e qualifié est connu : le Ghana
Ce dimanche, la course était tout aussi colorée pour certaines équipes qui pouvaient enfin se sentir libres. Elles sont six et le seront plus ce mardi. Après le Sénégal, le Maroc, le Mali et l’Egypte, la RD Congo, le Ghana remplit la sixième case pour les éliminatoires des barrages de la Coupe du monde 2022 en zone Afrique. «A huis clos mais tout de même sous les yeux du président Félix Tshisekedi, les Léopards ont remporté la ‘finale’ du groupe J face au Bénin (2-0) au Stade des Martyrs de Kinshasa». Une victoire où l’arbitre de la rencontre l’a entachée, et qui donna lieu à une grosse polémique, qui carbonise le niveau de l’arbitrage africain et qui laissera un goût très amer aux Béninois, éliminés. La RDC, quant à elle, longtemps en retard dans son groupe, arrache son billet sur les deux dernières journées.

L’arbitrage devient «Maison»
«Un bel exemple d’arbitrage maison», souligne à un confrère qui ajoute que malgré les protestations des visiteurs, Mbokani réussit le penalty (1-0, 10e), avant de manquer de peu le but du break sur une tête qui filait à côté. Voilà une nouvelle affaire qui n’honore pas l’image du football africain… Ce n’était pas la fin des polémiques, un autre arbitre sème un même climat qui aura selon les spécialistes, gâché la partie.
Le Ghana dans un match brouillon…
Quelques heures après la RD Congo devant son public à Cape Coast, le Ghana s’est emparé du 6e billet pour les barrages en bénéficiant, lui aussi, d’un penalty litigieux pour remporter la finale du groupe G face à l’Afrique du Sud (1-0). Les Bafana Bafana ont longtemps fait la course en tête dans cette campagne et sont finalement éliminés au nombre de buts marqués (même total de points, même différence de buts) !

L’armée malgache à l’hôtel où séjourne les joueurs tanzaniens
Ce dimanche, le Madagascar et la Tanzanie s’affrontaient à l’occasion de la dernière journée du groupe J des éliminatoires du Mondial-2022. Et malgré l’absence d’enjeux, les deux sélections étant déjà hors-course, les hôtes malgaches sont accusés de mettre la pression sur la délégation des Taifa Stars.
Dans un tweet, la Fédération tanzanienne (TFF) a ainsi dénoncé, vidéo à l’appui, l’arrivée d’un contingent de l’armée malgache à l’hôtel où séjournent les joueurs à Antananarivo. «A quelques heures du match, des militaires armés se sont notamment installés dans les couloirs menant aux chambres pour venir chercher trois joueurs (Bakari Mwamnyeto, Aishi Manula et la star Mbwana Samatta sont cités) qui seraient positifs au Covid-19 afin de les placer en quarantaine. Démesurée, cette démonstration de force qu’on pensait réservée à la traque de grands criminels ressemble beaucoup à une tentative d’intimidation qui a fait son effet puisqu’aucun des trois joueurs cités ne figure sur la feuille de match», rapporte un journal africain.

Résumé de H. Hichem