Les Verts : deux objectifs sur la table

Les champions d’Afrique ne veulent rien lâcher. Les Algériens veulent faire de la prochaine Coupe d’Afrique des nations une confirmation de leur titre, et un troisième ne sera pas de trop. Le match de la CAN ne sera pas facile, il sera plus dur par rapport à la dernière compétition. Ce qui n’empêche pas Belmadi de mettre en valeur la performance d’ensemble et l’état d’esprit de son équipe, une équipe qui se prépare pour la qualification au Mondial-2022 et à la prochaine CAN. Il sait aussi que cela va demander un raffinement de ses stratégies, qualité dans le jeu et de sérieux aménagements.
Deux objectifs au programme des hommes de Belmadi, se qualifier à la Coupe du monde et se pointer en finale de la seconde compétition africaine. Toute leur énergie sera concentrée sur ces deux panneaux. Ce qui est démontré par le sélectionneur lors de ses conférences de presse, est que rien ne sera laissé au hasard, tout sera fait pour honorer le pays. En d’autres termes, une troisième étoile est possible avant de réaliser l’exploit au Qatar. Pour le président de la Fédération algérienne de football, Charaf-Eddine Amara «on ne change pas une recette qui gagne !»
Et pour cela un programme d’échauffement est déjà sur papier pour entamer la CAN-2021 (du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun).

Un stage avant le Cameroun
Comme avant l’édition 2019, un stage de préparation au Qatar est prévu. L’information a été confirmée vendredi par le président de la FAF, et de signaler qu’après un bref stage au Centre technique national de Sidi Moussa durant la troisième semaine du mois de décembre, les guerriers à Djamel Belmadi prendront la direction de l’Émirat «pour entamer un stage pré-compétitif, avec au menu deux matches amicaux contre des adversaires africains, dont je préfère taire les noms actuellement, avant de s’envoler ensuite directement pour Douala», a annoncé le dirigeant sur les ondes de la Radio nationale. Les Verts affronteront la Sierra Leone (11 janvier), la Guinée Equatoriale (16 janvier) puis la Côte d’Ivoire (20 janvier) dans le groupe E.

Retour sur le Qatar
La Coupe du monde 2022 réserverait bien des aspects qui risqueraient de décevoir ceux qui ont voté pour ce pays. Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur l’utilité des nombreux stades qui sortent de terre depuis une dizaine d’années dans un pays de 2,7 millions d’habitants. «Que fera-t-on des 80 000 places du stade de Lusail une fois la compétition terminée ? Est-ce que cela valait vraiment la peine de construire une telle infrastructure, dans une ville qui n’existait même pas, il y a encore quelques années, pour une poignée de rencontres seulement ?»
D’autres questions se suivent à l’image de celle de ce journaliste qui évoque les conditions climatiques. «Pour éviter les températures suffocantes de l’été, le Qatar a décidé de faire jouer la Coupe du monde en hiver. Le thermomètre peut encore atteindre une trentaine de degrés. Pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions, l’Émirat utilisera donc des stades climatisés. Le stade de Doha peut, par exemple, permettre de faire chuter la température à 15 degrés au niveau de la pelouse quand il fait plus de 40 degrés dehors. Au prix d’un bilan carbone qu’on imagine salé, le stade étant à ciel ouvert».

H. Hichem