Les ressources financières pourraient éliminer les facteurs de risque

Cancer du foie

La mise à disposition de ressources financières pour éliminer les facteurs à l’origine du cancer du foie contribueraient à atteindre les objectifs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) portant élimination de l’infection par l’hépatite virale, a indiqué le Pr. Nabil Debzi mardi à Alger.
Le même spécialiste, également chef de service des maladies du foie au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Mustapha Pacha, a souligné lors d’une journée d’étude sur le cancer du foie, que cette maladie «serait une situation épidémiologique particulière par rapport aux autres types de cancer, car elle touche 3,3 cas pour 100.000 personnes», considérant toutefois que «ces chiffres ne reflétant pas la réalité». Passant en revue les facteurs de risque, Pr. Debzi a cité les virus des hépatites B et C, qui se transmettent, entre autres, par voie sexuelle et par injections de sang, tandis que d’autres sont chopés en raison du non-respect des règles d’hygiène au sein des services chirurgicaux notamment dans les établissements hospitaliers. La transmission du virus de la mère au fœtus ou encore l’obésité résultant d’une mauvaise alimentation à base de graisses et de sucres figurent également parmi les facteurs de risque, a-t-il précisé. Et de rappeler que les pouvoirs publics ont atteint un taux de vaccination élevé contre le virus de l’hépatite B, depuis les années 1990, touchant 18 millions d’Algériens, notamment après avoir inclus la vaccination dans le calendrier national de vaccination des enfants.