Le processus d’Oran valorisé

«La voix africaine est prépondérante au niveau international et nous avons besoin d’un Etat membre de l’UA de premier plan comme l’Algérie pour jouer ce rôle très spécifique», a déclaré, vendredi à Oran, à la presse, en marge des travaux du 8e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, le commissaire aux Affaires politiques, de la paix et de la sécurité et de la gestion des conflits en Afrique, ambassadeur auprès de l’Union africaine (UA), Bnakole Adeoye. «L’Algérie continue de jouer son rôle panafricain pour une Afrique meilleure, pacifique et sûre. Une Afrique des droits de l’Homme, qui garantit le développement durable et les aspirations dont nous avons vraiment besoin», a-t-il poursuivi. «Nous aimerions voir l’Algérie continuer à être représentée dans ces mécanismes, que ce soit au niveau de l’Union africaine ou au niveau international», a-t-il fait savoir.

L’ambassadeur auprès de l’UA a rappelé que le processus de paix et de sécurité en Afrique a été initié à Oran en 2013-2014 par le Gouvernement algérien pour promouvoir la coordination, l’écoute, la communication et la concertation entre les différents Etats membres de l’Union africaine au sein du Conseil de la paix et de la sécurité et les trois membres non permanents (A3) au Conseil de sécurité de l’ONU. Par ailleurs, abordant la question du Sahara occidental, l’ambassadeur auprès de l’UA a affirmé que ce dossier est sur la table de l’Union africaine, déclarant qu’«il est important d’envisager et d’encourager nos Etats membres à poursuivre leurs engagements pour la paix, la sécurité et la stabilité».
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères d’Angola, Antonio Tite, a souligné en marge du 8e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, que «l’Algérie, qui a longuement souffert de ce fléau, a de l’expérience à partager avec les pays africains en matière de lutte contre le terrorisme, qui affecte le continent».

Au sujet de la rencontre d’Oran, le ministre angolais a déclaré à la presse que le processus d’Oran est «très important» pour la coordination au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, soulignant «le processus d’Oran permet aux Africains de parler d’une seule voix».
Quant au ministre des Affaires étrangères du Djibouti, Mahmoud Ali Youcef, il a indiqué, que plusieurs pays comptent sur le rôle de l’Algérie dans l’Union africaine pour relever la coordination et la coopération entre les pays africains. «Le rôle de l’Algérie à l’UA est connu et plusieurs pays misent sur l’Algérie pour relever la coordination et la coopération en Afrique», a-t-il déclaré à la presse en marge des travaux du 8e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.
L. A.