Appel à une coordination entre le Conseil de paix et de sécurité de l’UA et les pays africains

conseil de paix ,Paix et sécurité en Afrique

Les participants au 8ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, clôturé samedi à Oran, ont insisté sur la nécessité d’une plus grande coordination entre le Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine (UA) et le groupe des A3+1 (pays africains au Conseil de sécurité de l’ONU).
Le chargé d’études et de synthèse au cabinet du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Artib Kamel a indiqué, lors d’une conférence de presse à l’issue des travaux, que les participants ont insisté sur la nécessité d’œuvrer pour une grande coordination entre le Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine et le groupe A3+1 au Conseil de sécurité de l’ONU, insistant sur cette coordination avant l’ouverture des travaux du Conseil de sécurité, afin que les représentants de l’Afrique soient au courant de toutes les questions autour desquelles l’Afrique doit parler d’une seule voix.
Les participants ont également convenu de soutenir toutes les institutions africaines mises en place par les pays africains et de respecter les résolutions émanant de ces organes.
Un appel a été lancé pour œuvrer à conforter la direction africaine et le poids des institutions africaines auprès des organisations mondiales, notamment l’ONU, a-t-il ajouté.
Les participants ont fait observé un emportement contre l’action multilatérale en raison de conflits d’intérêts entre les membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
Dans ce contexte, des remerciements ont été adressés tant à l’Algérie et à la Tunisie pour le travail accompli en faveur de l’Afrique au niveau des Nations unies et pour avoir appelé au renforcement du groupe A3+1.
Par ailleurs, les participants ont appelé au renforcement de la gouvernance africaine, en accordant un rôle important aux jeunes et aux femmes et en œuvrant à réduire l’écart entre les discours politiques et la ressource appelée à les concrétiser.
Les participants ont également salué le travail colossal accompli par l’Algérie à travers son représentant, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, le premier à avoir proposé un tel cadre de rencontre pour renforcer la représentation de l’Union africaine au niveau du Conseil de sécurité.
Ils ont aussi appelé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à poursuivre l’accueil de telles rencontres par l’Algérie, compte tenu du rôle important qu’elle joue dans le renforcement de la cohésion africaine sur des questions justes et décisives.
Djamila Sai