Nécessaire réflexion autour d’une véritable relance de la médecine sportive en Algérie

La Der

Les participants au séminaire national sur le thème «La santé sportive», organisé dimanche à l’Ecole nationale des sports olympiques de Sétif, ont souligné la nécessité d’engager une réflexion autour d’une véritable relance de la médecine sportive en Algérie.
Le directeur médical du Centre national de médecine du sport (CNMS), Djamel Regad, a ainsi appelé à mobiliser les moyens matériels et humains nécessaires pour assurer une meilleure prise en charge des sportifs, notamment l’élite, afin d’obtenir d’excellents résultats.
Il a estimé, à ce propos, injuste d’exiger du sportif de très bons résultats sans mettre à sa disposition les moyens indispensables en termes de prévention, de suivi sanitaire et de récupération.
Le même intervenant a fait état d’un intérêt croissant pour cette discipline ces dernières années se traduisant par une stratégie de création d’annexes régionales du CNMS dans plusieurs wilayas pour mieux répondre aux besoins en la matière. Cette stratégie a commencé à se concrétiser avec l’ouverture d’annexes dans les villes de Ouargla, Constantine et Oran.
De son côté, la présidente de la commission médicale du Comité olympique et sportif algérien, Dr Ferial Chouiter, a souligné que le Comité olympique international accorde une grande importance à la santé physique et psychologique du sportif, en créant en 1967, une commission médicale et en affectant des bourses scientifiques à des universitaires pour réfléchir, entre autres, à la santé du sportif. Elle a appelé à multiplier les séminaires à ce sujet et à former des staffs médicaux qualifiés dans les domaines de l’alimentation et du suivi psychologique des sportifs d’élite pour améliorer leurs performances. Pour sa part, Djaâfar Yafsah, ancien cadre du ministère de la Jeunesse et des Sports, a affirmé qu’il était impossible pour le sportif d’atteindre un haut niveau sans avoir une excellente santé, précisant que la bonne santé du sportif commence dès le début de sa formation jusqu’à ce qu’il atteigne le plus haut niveau. La loi algérienne a institué en 1963 un organisme chargé de cette mission, a ajouté Yafsah, indiquant que «le CNMS a été à ce moment là l’un des meilleurs centres à tous points de vue».
Selon la même source, cette discipline médicale a été relancée avec l’intégration de jeunes compétences et l’ouverture d’annexes régionales du CNMS.