«Quand la conscience est absente» présentée à Alger

TNA

Une nouvelle pièce de théâtre intitulée «Quand la conscience est absente», comédie sur la position de certains pays arabes vis-à vis de la cause palestinienne, a été présentée à Alger en présence d’un public réduit. Accueilli au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi (TNA), «Ki yghib edhamir ya rai», le tire du spectacle en arabe, mis en scène par Abderrahmane Houche sur un texte de Boualem Azizi, fait le procès des dirigeants de certains pays arabes qui ont lâché les Palestiniens dans leur combat contre l’occupation.
Tout commence par un débat entre le Prince et son vizir, sur les difficultés financières auxquelles fait face le royaume, avant que le vigile les interrompe pour annoncer l’arrivée d’une émissaire.
Accueillie au palais royal, l’émissaire dit être porteuse d’un message d’un juif se présentant comme un cousin au roi. Sa demande consiste à aider le royaume en difficulté, en contre-partie de la concession d’un terrain sur le territoire pour y fonder un Etat. Charmés par la beauté de l’émissaire, le roi et son Vizir approuvent la demande de l’émissaire malgré l’opposition d’El Berrah, incarné par le comédien Karim Majer. Servi par des comédiens amateurs, à l’image de Soumia Belmouri, le spectacle n’a pas réussi à accrocher le public, peu nombreux d’ailleurs, en raison de lourdeurs dans les dialogues qui traînent en longueur, causant ainsi une «chute du rythme». Le public aura certainement décroché dans le tableau relatif au procès de personnes, coupables de vols. Pour le metteur en scène, le tableau du voleur du pain a effectivement chahuté le fil conducteur de cette pièce, qui est l’hypocrisie et la connivence avec l’ennemi. Le texte a été agrémenté de poèmes classiques arabes, déclamés sur scène par les comédiens. La pièce «Ki yghib edhamir ya rai» est produite par l’association «Comité des fêtes Hamza» de Bouira.
R.C.