La CAHB reporte la 27e édition

Coupe d’Afrique de handball

,L’Algérie fait gagner la première tranche au handball.

Qu’adeviendrait-il si les décisions prises sont réfléchies pour dévisser et faire évacuer ce qui est bon pour le faire remplacer par des options anti sportives. Pour l’heure, la position de l’Algérie fait avorter l’organisation de cette 25e édition.

Le report, la pire déception marocaine
C’est ce qui anime l’esprit de certains gestionnaires qui seraient tentés d’inverser les meilleures formules sportives pour instaurer ou répondre à des appels qui isoleraient les objectifs de la Confédération africaine de handball pour en faire, selon quelques spécialistes de la petite balle des jeux vidéo. L’échec que vient d’encaisser le Makhzene qui voulait faire jouer cette 25e édition à Laâyoune, menacerait, selon certains observateurs ses relations avec «la CAHB qui a annoncé ce vendredi 9 décembre 2021 le report, via son comité exécutif réuni en session extraordinaire, en visioconférence, de la 25ᵉ Coupe d’afrique des nations seniors hommes, au-delà du mois de janvier 2022», lit-on dans le communiqué.

Seule la CAHB décide…
Il ne restera de ce sport que les grandes équipes qui semblent décidées à trouver un modèle économique pour continuer à jouer. Ce report décidé n’arrange pas les Marocains qui voyaient en plus de l’aspect sportif de cette manifestation, une manière de confirmer, qu’avec ou sans l’équipe nationale d’Algérie, les participants ayant confirmé sont celles qui soutiennent le Maroc. Chez la CAHB, le handball a failli ressembler à un sujet ou à un sport futile, quand tant de choses très graves allaient se dérouler. «Et pourtant, ce sport si populaire a toujours été un miroir des enjeux du monde, une activité économique majeure, et une des très rares activités, après le football dont les règles sont fixées à l’échelle mondiale, et évoluent de la même façon dans le plus grand club professionnel et aussi dans le plus petit club amateur».
Il faut oublier Laâyoune
Le Championnat d’Afrique des nations de handball n’aura donc pas lieu à Laâyoune et Guelmim au Sahara Occidental, comme annoncé en grande pompe par la Confédération africaine de handball et amplifié par le Maroc.
Une annonce dirigée plutôt contre l’équipe algérienne qui avait annoncé sa non participation, et ce, «en raison de l’insistance du régime marocain à l’organiser à laâyoune, la ville la plus importante et la capitale de Sahara Occidental, ainsi qu’à Guelmim. L’Algérie qui accueillera le Championnat d’Afrique de handball dans son édition de 2024, a donc refusé de se joindre aux autres nations qui ont confirmé leur participation à cette édition programmée sur le territoire colonisé dudit pays.

Omniprésente aux éditions précédentes
Pourtant, l’équipe nationale algérienne ne rate jamais cette manifestation continentale qui réunit, tous les deux ans depuis 1974, les meilleures équipes africaines masculines de handball. Lors du tirage au sort qui a eu lieu à Abidjan (Côte d’Ivoire) ce vendredi, on remarquera parmi la liste des nations participante, l’absence de l’Algérie sachant qu’il y aura quatre niveaux, à savoir, niveau 1 : Egypte, Tunisie, Angola, niveau 2 : Cap-Vert, Maroc, RDC, niveau 3 : Gabon, Nigéria, Nigeria et niveau 4 : Cameroun, Sénégal, Kenya.
Se mettre à l’évidence
Le Maroc a donc perdu son souffle et se remet à l’évidence, ce n’est certainement pas elle qui décide où se jouera, et comment se jouera cette 25e édition. Ce camouflé lui servira, très certainement, de leçon. Même sans spectateurs. Autrement dit, si le droit à tous de jouer et d’assister à son spectacle revient, le handball retournera à son mode de fonctionnement d’aujourd’hui. Et si ce droit ne revient pas, il disparaîtra, remplacé par des jeux vidéo plus vrais que nature.
H. Hichem

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