Les islamistes marocains veulent une guerre avec l’Algérie

Maghreb

Après les déclarations du salafiste El Fizazi contre notre pays qui appelle, ni plus ni moins, à punir le peuple algérien, voici venu le tour du chef des Frères musulmans Benkiran (les deux fesses) qui demande à son maître, le roi des débauchés, de déclarer la guerre à l’Algérie.

Si la position des islamistes marocains de tous bords, des salafistes aux Frères musulmans, ne nous étonne pas car nous connaissons leur haine envers l’Algérie, nous ne pouvons qu’être intéressés par la position des islamistes algériens qui sont membres de l’organisation des Frères musulmans. On se demande où est le Frère musulman Makri. Quelle est sa position par rapport à la récente déclaration de Benkirane (les deux fesses), son frère dans la confrérie des Frères musulmans?
Cette organisation est aujourd’hui dirigée par Mohamed Mounir, un agent des services secrets britanniques. En effet, l’adjoint actuel du mourchid (guide) déclare avec fierté qu’il roule pour les Britanniques qui hébergent l’organisation internationale. Après la chute de la « boîte noire » des Frères musulmans, Mahmoud Izaat, les services égyptiens ont trouvé chez lui des documents compromettants qui prouvent que de toutes les aides provenant des Frères musulmans en Algérie pour Gaza, 60 % sont investis sur place en Egypte et seulement 40 % partent pour être partagés par les leaders du Hamas à Gaza, le peuple palestinien ignorant tout de ce détournement.
La candidature de Mounir à été appuyée par Youssef Nada, installé en Suisse, qui est un fondateur des Frères musulmans et un proche de Hassan el Banna. Le site Analysis a révélé le scandale du fils de Nada qui fait du bizness dans le domaine du pétrole et auquel Saïd Bouteflika a donné une partie du pétrole que Sonatrach de Chakib Khelil lui rétrocédait. Le fils de Nada vendait le pétrole de Saïd Bouteflika, dont une partie de la vente permettait au père Youssef Nada de financer toutes les organisations des Frères musulmans à travers l’Europe
Nous répondons à El Fizazi – lequel, je le rappelle, est impliqué dans des affaires de pédophilie – ou à Benkirane, que notre patrie bien aimée résistera à leurs attaques par tous les moyens et que nous briserons les os à tous ceux qui oseront s’attaquer à notre pays. Nous leur avons donné une raclée monumentale lors de la Guerre des Sables et à Amgala 2 et nous sommes prêts à les punir à nouveau, ils peuvent en être certains. Et nous leur rappelons que le droit international considère que le Sahara occidental n’est pas sous souveraineté marocaine, comme l’indique le jugement prononcé par la Cour internationale de La Haye en 1975, lorsqu’elle a été consultée par le roi Hassan II lui-même. Le Sahara occidental n’a jamais été sous souveraineté marocaine, ce qui est prouvé par toutes les anciennes cartes hollandaises et britanniques des années 1810. Les frontières de l’émirat de Marrakech se trouvaient à Oued Noun, avant qu’il ne soit fusionné avec l’émirat de Fès par le maréchal Lyautey et ne devienne un royaume à l’époque du sultan Yusuf.
Le moment est venu de récupérer nos territoires, quant aux menaces des islamistes, nous rétorquons à ces derniers : « Gare ! Le Maroc a protégé les terroristes et vous avez soutenu vos frères du GIA et autres groupes terroristes à l’époque noire que traversait l’Algérie. Notre armée populaire est prête à toutes les éventualités et si vous touchez à un seul grain de sable algérien, notre ANP vous cassera les dents et enverra le Maroc au fond de l’Atlantique. Messieurs les islamistes marocains, arrêtez de bomber le torse et de jouer les fiers à bras, vous n’êtes que des pleutres. Notre terre est arrosée par le sang des braves et pour la défendre, nous sommes tous prêts au sacrifice ultime. »
Alors, qu’en est-il des islamistes algériens qui sont un vrai cheval de Troie dans notre pays, quoique je leur verrais plutôt une allure d’âne. Leur soutien et leur compromission auprès des Frères musulmans marocains font qu’ils représentent un danger autant politique que sécuritaire pour l’Algérie. En cas de conflit avec le Makhzen marocain, il est clair que leur allégeance n’irait pas à l’Algérie.

Mohsen Abdelmoumen