La Nouvelle-Calédonie vote contre l’indépendance

Le «non» à l’indépendance a triomphé de manière écrasante, lors du troisième référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie le 12 décembre.
Le scrutin a été marqué par une abstention record après l’appel des indépendantistes à bouder le scrutin. Les forces indépendantistes de Nouvelle-Calédonie ont déclaré ne pas reconnaître la légitimité et la validité du scrutin, qu’elles avaient appelé à boycotter.
Elles annoncent que la voie du dialogue est «rompue» avec le gouvernement français.
Une condamnation sans appel : dans un communiqué publié le 13 décembre, plusieurs forces et courants indépendantistes de Nouvelle-Calédonie, regroupées dans le «comité stratégique indépendantiste de non-participation» (CSI-NP), ont indiqué qu’il ne reconnaissaient pas «la légitimité et la validité de ce scrutin qui leur a été confisqué».
Alors qu’ils demandaient le report du référendum en septembre 2022, les indépendantistes ont reçu une fin de non-recevoir de la part du gouvernement, et la participation a considérablement chuté, sous l’effet de leur appel au boycott, dont ils soulignent l’efficacité : la participation s’est ainsi effondrée, de 85,6% en 2020 à 43,9 % en 2021.
Ils ajoutent que «ce référendum n’est pas conforme à l’esprit et à la lettre de l’accord de Nouméa», et non conforme également aux résolutions de l’ONU qui a inscrit la Nouvelle-Calédonie sur la liste des pays à décoloniser.