Corruption : Benalla placé en garde à vue

L’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte pour corruption. Il doit s’expliquer sur un contrat de sécurité qu’il aurait négocié avec Iskander Makhmoudov, richissime homme d’affaires russe. L’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte pour corruption. Il doit s’expliquer sur un contrat de sécurité qu’il aurait négocié avec Iskander Makhmoudov, richissime homme d’affaires russe. Confirmant une information du Point, une source proche du dossier citée par l’AFP rapporte ce 14 décembre qu’Alexandre Benalla a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour corruption. L’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron doit être entendu sur un contrat conclu par l’un de ses proches, Vincent Crase, et Iskander Makhmoudov, un milliardaire russe peu connu du grand public et patron d’une société minière, la Ural Mining and Metallurgical Company. Alexandre Benalla est soupçonné d’avoir négocié ce contrat et est interrogé par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), dans le cadre d’une enquête préliminaire du Parquet national financier (PNF). Comme le précise Le Point, la justice doit déterminer si l’ancien chargé de mission a «usé de sa position à l’Elysée pour obtenir ce contrat de protection rapprochée, délégué à Vincent Crase et sous-traité à la société Velours, dont Alexandre Benalla fut salarié». Fin 2019, Vincent Crase, ancien employé de LREM, avait été placé en garde à vue dans le cadre de cette même enquête pour corruption ouverte. Fin 2018, Mediapart avait révélé l’existence d’un versement de 294 000 euros, le 28 juin 2018, depuis un compte appartenant à Iskander Makhmoudov vers la société de conciergerie de Vincent Crase, dénommée Mars. Une partie des fonds a, selon Mediapart, transité via une société de sécurité privée, du nom de Velours, dont Alexandre Benalla a été conseiller entre 2013 et 2015. Le contrat avait pour objet la protection de biens immobiliers de l’homme d’affaires, dont Forbes estime la fortune à 6,7 milliards de dollars. n