Mettre fin aux pratiques immorales des opportunistes

Projet de loi de lutte contre la spéculation spéculation

Intervenant lors de la séance plénières présidé par M. Salah Goudjil, Président du Conseil de la Nation, plusieurs sénateurs ont salué le contenu du projet de loi relatif à la lutte contre la spéculation illicite, le qualifiant de «loi souveraine» à même «de préserver le pouvoir d’achat des citoyens et de renforcer la stabilité nationale».
En effet, les membres du Conseil de la Nation n’ont pas manqué de saluer le contenu de la loi consacrée à l’examen du texte de ce projet présenté par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, les interventions des membres du Conseil ont été unanimes pour souligner l’importance de ce projet qui devra «préserver le pouvoir d’achat des citoyens et mettre un terme aux pratiques immorales provenant des opportunistes qui veulent déséquilibrer le marché et déstabiliser le pays». Le sénateur Boudjemaâ Zeffane a affirmé que ce projet visait à «lutter contre le phénomène de la spéculation illicite qui entrave la mise en oeuvre du Plan d’action du Gouvernement tendant en premier lieu à établir un Etat de droit», de même que ce phénomène «porte atteinte à la sécurité alimentaire et à la stabilité du pays». Nouara Djafar a, pour sa part, mis en avant l’importance de ce projet qui «vise à protéger l’économie nationale», appelant «à traiter la question du marché parallèle et le problème d’absence de rigueur dans l’application de loi ainsi que le non-respect du système de facturation et l’organisation des marchés de gros».
«La société civile et les mosquées doivent sensibiliser aux dangers de la spéculation illicite sur le pouvoir d’achat des citoyens et l’économie nationale», a-t-elle noté. Pour leur part, les membres du Conseil Madani Abderrahmane et Djebailia Ayache ont insisté sur «le durcissement du contrôle sur les spéculateurs» afin de «protéger les droits des commerçants honnêtes» ainsi que «la révision du système de gestion des stocks stratégiques de l’Etat». La Commission des Affaires juridiques, administratives, des droits de l’Homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial a affirmé dans son rapport préliminaire que le projet de loi «constitue un cadre législatif idoine pour lutter contre le crime de la spéculation illicite qui menace la sécurité et la stabilité du pays, au regard des règles et des mécanismes qu’il contient en adéquation avec la dangerosité de ce crime».

Moncef Redha