Ouf ! Le trophée est en Algérie, capitale du football arabe

C’est le premier ministre Aïmene Benabderrahmane, accompagné d’une importante délégation dont le conseiller du président de la République, qui a accueilli les héros algériens, vainqueurs de la Coupe arabe, à l’aéroport international Houari-Boumediene. Et pendant ce temps, dès 16h, la foule qui tue le temps et oublie froid et l’humidité. Le drapeau s’exhibe tous azimuts. Banderoles, bandeaux, casquettes… Ou encore marquage, au feutre, sur la joue : divers chants qui font vibrer nos stades lors des compétitions internationales, sont repris par une foule qui nous rappelle la coupe dans une ambiance joyeuse, aux abords du parcours qu’allaient emprunter les joueurs de l’Equipe nationale à partir 21h30.

De la CAN-2019 à la Coupe arabe 2021
Oui, les Verts sont, depuis ce dimanche 19 décembre 2021, en Algérie. Disant que ces victoires successives fleurissent depuis l’arrivée de Djamel Belmadi en 2018, ce qui leur fait prendre désormais le qualificatif de machine à gagner. Ce trophée de la Coupe arabe est le premier pour les Verts. Une Coupe arabe qui fait vibrer une seconde fois tout un peuple depuis 29 ans, dernière année où s’est jouée ce tournoi. Aujourd’hui, les Fennecs continuent de confirmer leur intention avant la CAN, celle de défendre leur couronne de champions d’Afrique victorieuse (1-0) du Sénégal au Caire en 2019. L’Algérie a donc remporté sa deuxième Coupe d’Afrique des nations. L’occasion une fois de plus de rappeler l’itinéraire de la seconde CAN avec Belmadi. En finale, deux minutes après le coup d’envoi de la rencontre, une passe, une action et un tir Bounedjah dévié par Sané, le ballon prend de l’altitude avant d’atterrir au fond des filets de Gomis. Le seul et unique but restera collé au tableau d’affichage durant toute la partie ? Ainsi, les Fennecs, sans leurs joueurs évoluant en Europe n’ont perdu aucune rencontre durant la Coupe arabe. Certes, le niveau reste différent.
Les Verts, la marque africaine
du football
Ce samedi 18 décembre, c’est au tour de Bougherra de récidiver avec des hommes rodés pour ce type de compétitions, du moins la plupart. Amir Sayoud rentre, prend la place de Meziani, bien servi par son partenaire et de loin, ne laisse aucune chance à l’excellent gardien tunisien qui n’a rien pu faire pour dévier le cuir. La réussite est totale, cimentée par un second but du meilleur joueur du tournoi de la Coupe arabe, en l’occurrence Yacine Brahimi qui pilotera sur 60 mètres lors de la dernière tranche des prolongations ce cuir jusqu’à sa destination finale, soit au fond de la cage vide, abandonnée par son gardien, partie à la rescousse de ses camarades lors du dernier corner de la partie pour l’emporter (2-0). La promesse est totale et la fête pourra alors commencer sur l’ensemble du territoire nationale et des grandes capitales européennes faite aux Algériens de réaliser ce qui fut difficilement réalisable il y avait encore quelques années.
«On le mérite car on a joué contre de grosses équipes», a abondé Madjid Bougherra, à qui l’habituel sélectionneur des Fennecs Djamel Belmadi avait laissé les rênes pour la compétition. «Je suis fier de mes joueurs et de remporter ce titre. Les supporters et tout le pays doivent être fiers. (…) On aime les fans, on a joué pour eux. Alhamdulillah !», déclarait Brahimi.
H. Hichem