Comment réformer le néocolonialisme ?

Sommet France-Afrique

Rien que du bluff, du « Tik-tok ». Sous les lampions d’une campagne électorale tout azimut déguisée, on a tenté d’émousser la vigilance, la perspicacité et la combativité de la jeunesse africaine. Cela, à travers des projets mirifiques, des promesses démagogiques bidons, voire «attrape-nigauds». Mais entre le maître et son obligé, c’est connu : c’est du «Dites ce que vous voulez, je ferais ce que je veux ».

Allusion, non pas à ceux qui s’opposaient à sa politique néfaste, mais aux progressistes tout court. Quels sont, ceux qui sont à la manœuvre, entre la fausse vedette Achille, Macaron et son sulfureux ministre des affaires «Etranges» ? Pourquoi, dans l’aréopage des « invités», tirés sur le volet, on ne distingue pas d’autres membres de la société civile mêmes… modérées» ? La vérité est que pour les intellectuels francophiles, ces colonisés, ces aliénés et autres «prêt-répéter», pour eux, c’était l’occasion de se défouler, de démontrer leur «efficacité» à amadouer la jeune génération afin de les détourner, des problèmes africains cruciaux de l’heure.
Notons qu’au même moment où ils débattaient avec Achille et Bachir, les soldats et les jeunes valides des trois frontières tombaient sous les balles des fabricants et marchands d’armes. Qui a entendu parler des noms de l’établissement militaro-industriel de l’armement. L’Afrique ne fabrique pas d’armes, alors par quel truchement on a pu déverser au Sahel les armes qu’utilisent les djihadistes et Bokoharame ? «Morte la bête, mort le venin». Dites à Achille Bemba, d’aller dire ça à Macron, pour qu’il aille dire cela à Dassault et aux «armateurs de sous-marins». Macron, lui, préoccupé (non pas par les enfants dépourvus d’État civil , parqués dans des classes à double flux «abris provisoires sans toit»), inqualifiables, à faire croire aux jeunes à des catégories et dogmes (de la compétitivité économiques, «avec des économies à terre») prônés par le Fmi et de la Banque dite Mondiale.
Pour nos «petits gars» (expression chère à notre compatriote, le grand reporter de football et de notre histoire épique, Alassane Allou), ils ont été blakgoulés par les filous de la France-Afrique, avec des prêchi prêcha politiciens ennuyeux, afin qu’ils n’arrivent pas à voir que le salut de l’Afrique c’est la Révolution. La révolution prônée par Suleymane Baal, Maba Jaxu Ba avec son son frère Maamu Ndary Ba. Mais, Sidya Joob Ndatte Yalla, dit Sidya Léon Diop, tous des figures de la résistance politique sénégalaise que les historiens sénégalais à Montpelier (ok, ce n’était pas à l’ordre du jour d’Achile-Macron) et d’autres, tente de masquer leurs succès. Car les déconvenues de Pinet Laprade à Paate Bajaan (Paos Koto) concomitamment aux succès sont des questions tabous qui fâchent !
Il est préférable, pour les Felewin Saar, « Législatif Coulibaly» (nom qui lui a été attribué par un journal satirique de la place) et un certain Gayndé Ndiaye, de s’occuper des biens culturels volés et se détourner des : Seex Anta Joob, Frantz Fanon, Félix Moumié, du Président du conseil sénégalais feu Mamadou Dia, Tidiane Baidy Ly, Babacar Sané, Thomas Sankara et toutes les questions qui risquent de fâcher comme fait le Pr. Coovi Gomez ainsi que notre nièce Nathalie Yamb. Certainement, c’est cette révolution qui a été à la base du mot d’ordre du grand combattant le Che. Che Guevara, bien entendu. «Créer deux, trois Vietnam, voilà le mot d’ordre ! » (Cheguevara).

Macron, Achile Bembé, Souleymane Bachir Diagne et les autres «obligés» de la France-Afrique, peuvent-ils nous dire qui les «a sonnés» ? Moins que ça, Senghor criait sur tous les toits ses slogans…: « Ces gens téléguidés de l’étranger », « Pensons pour nous-mêmes et par nous-mêmes».

Ababacar Fall-Barros