La réglementation, la formation et la numérisation pour développer la recherche clinique

ASCOP

Le développement de la recherche clinique en Algérie nécessite davantage de réglementation et une meilleure formation des intervenants ainsi que la numérisation de cette activité, ont recommandé avant-hier à Alger les participants à une Journée d’étude sur la recherche clinique.
«La dynamisation de la recherche clinique en Algérie, qui n’est qu’à ses débuts, est conditionnée tout d’abord par une réglementation minutieuse de l’activité», a indiqué Nabil Boursali, président de la Société algérienne de pharmacie clinique et oncologie (ASCOP), organisatrice de cette rencontre intitulée «l’Algérie sur le chemin de l’innovation».
«Nous avons fait un grand pas avec la publication de l’ordonnance n° 20-02 du 30 août 2020 modifiant la loi n°18-11 du 2 juillet 2018 relative à la santé et ses textes d’application, qui a mis les jalons de la recherche clinique dans le pays, mais il reste beaucoup d’autres aspects à baliser, à l’instar de l’organisation des centres d’études de bioéquivalences et des prestataires de services dans le domaine des essais cliniques ainsi que les indemnités aux personnes participant à ces essais», a-t-il souligné. Dr. Boursali qui lisait les recommandations de la Journée, a souligné l’urgence de redoubler d’efforts en matière de formation des différents intervenants dans le domaine de la recherche clinique à savoir les investigateurs, les médecins et les pharmaciens. Et d’ajouter : «Il faut instaurer des formations diplômantes d’attaché de recherche clinique et la mise à niveau des services référents après les avoir identifiés».