Les villageois de Sidi Khettab se plaignent du manque de transport

Relizane

Lassés de ce calvaire du transport en commun qui perdure, les riverains font appel aux taxis, collectifs ou individuels, en se soumettant parfois au diktat des chauffeurs sur les tarifs exagérément appliqués. En effet, les villageois de la commune de Sidi Khettab n’arrêtent pas de tempêter contre les difficultés de transport qu’ils endurent pour se rendre au chef-lieu, ils se plaignent de l’insuffisance de transport de la ligne qui relie leur localité.
Les bus en question sont souvent surchargés, ce qui constitue un véritable danger pour les usagers. Des dizaines de personnes se bousculent, dès les premières heures de la matinée, pour y accéder dans l’un des bus, peu nombreux. C’est ce qui a amené la population à réclamer de nouvelles lignes.
«Chaque jour, je rencontre d’énormes problèmes pour rejoindre mon travail», se plaint ce fonctionnaire dans une société publique. «En effet, j’ai intérêt à faire plusieurs escales avant d’arriver à destination», explique le quadragénaire. «Et si je veux arriver à l’heure, je suis obligé de prendre le bus une heure ou deux heures à l’avance.» « Il y a un manque flagrant de bus à la commune de Sidi Khettab, seulement deux bus qui assurent des rotations, alors que nous sommes très nombreux», s’exprime un habitant. «Avec ce nombre d’usagers en attente de transport, je suis obligée de faire le trajet debout», déclare une mère de famille.
N.Malik