Le vaccin AstraZeneca a considérablement augmenté les niveaux d’anticorps contre Omicron

Covid-19

Le vaccin AstraZeneca Covid-19 (ChAdOx1-S [recombinant]) a considérablement augmenté les niveaux d’anticorps contre le variant Omicron du SRAS-CoV-2 (B.1.1.529) après une troisième dose de rappel, selon les données d’une nouvelle étude en laboratoire. Les titres de neutralisation d’Omicron ont été renforcés après une troisième dose du vaccin AstraZeneca Covid-19 par rapport aux titres obtenus après une deuxième dose.
Les niveaux observés après la troisième dose de rappel étaient plus élevés que les anticorps neutralisants trouvés chez les individus qui avaient été précédemment infectés par Covid-19 (variants Alpha, Beta, Delta et souche originale) et s’en étaient remis naturellement. Les sérums obtenus des individus un mois après avoir reçu la troisième dose de rappel ont neutralisé le variant Omicron à des niveaux largement similaires à ceux observés un mois après la deuxième dose contre le variant Delta. Deux doses du vaccin AstraZeneca Covid-19 ont été associées à une protection contre le variant Delta dans des études en conditions réelles. L’étude a analysé des échantillons de sang prélevés chez des personnes infectées par le Covid-19, chez celles qui avaient été vaccinées selon un schéma à deux doses et une troisième dose de rappel, et chez celles qui avaient signalé une infection antérieure par d’autres variants préoccupants du Covid-19. L’étude a porté sur des échantillons provenant de 41 personnes qui avaient reçu trois doses du vaccin AstraZeneca Covid-19. L’étude a été réalisée indépendamment par des chercheurs de l’Université d’Oxford et les résultats ont été publiés en ligne sur le serveur de préimpression bioRxiv. Le professeur Sir John Bell, professeur Regius de médecine à l’Université d’Oxford (Royaume-Uni) et l’un des investigateurs de l’étude, a déclaré : «Il est très encourageant de constater que les vaccins actuels ont le potentiel de protéger contre l’Omicron après une troisième dose de rappel». Ces résultats soutiennent l’utilisation de la troisième dose de rappel dans le cadre des stratégies nationales de vaccination, notamment pour limiter la propagation des variants préoccupants, dont Omicron. n