L’Algérie leader dans le domaine de la protection de l’enfance

Droits de l’enfance

La déléguée nationale à la protection et à la promotion de l’enfance, Meriem Cherfi a affirmé, avant-hier à Tlemcen, que l’Algérie est un pays leader dans le domaine de la protection de l’enfance.
Lors d’un colloque national sur «Les droits de l’enfant dans la législation algérienne», Mme Cherfi a souligné que «l’Algérie est leader dans le domaine de la protection de l’enfance sur le plan législatif», rappelant que le Code pénal et le Code de procédures pénales ont durci les peines à l’encontre des auteurs d’infanticides et que le traitement des enfants délinquants consiste en leur réinsertion dans la société.
La nouvelle Constitution inclut, pour la première fois, un principe important dans l’article 71 insistant sur l’intérêt suprême de l’enfant, qui est un des principes contenus dans la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée en 1989 par l’Organisation des Nations unies (ONU) et à laquelle doivent adhérer tous les Etats dans le monde, a-t-elle ajouté. Dans ce cadre, Mme Cherfi a souligné qu’une commission des droits de l’enfant a été mise en œuvre pour contrôler l’application des engagements des Etats approuvant les articles de la Convention.
Selon la Déléguée nationale à la protection et à la promotion de l’enfance, il est primordial de multiplier les efforts et d’impliquer tous les acteurs à l’effet d’instaurer une culture de dénonciation de la maltraitance des enfants permettant à l’Organe national de protection et de promotion des droits de l’enfant (ONPPE) d’intervenir en temps opportun, en utilisant le numéro vert «11-11» qui garantit la confidentialité aux personnes appelant pour signaler l’exposition d’enfants à un danger. Pour sa part, le commissaire de l’Etat près le tribunal administratif de Tlemcen, Nasreddine Benaouda a souligné que «le tribunal administratif tente de mettre en évidence cette question pour permettre aux personnes intéressées et actives dans ce domaine d’actualiser les connaissances et d’échanger les expériences», affirmant que le législateur algérien a étendu sa protection et sa prise en charge de l’enfance, notamment judiciaire, dans ses deux parties courante et administrative.