Une histoire de classement FiFa, à ne rien comprendre

Une belle entrée en matière d’un article, signé par un confrère de la presse étrangère «championne du monde en titre et vainqueur, en octobre, de la Ligue des Nations, la France ne pointe pourtant toujours qu’à la troisième place du classement FiFa».C’est un schéma presque identique à celui de la sélection algérienne. On aime pas trop ce genre de tableau, les Bleus, pas les seuls d’ailleurs, souhaitent être au sommet et surtout jouer pour être indéboulonnable. Mais ils s’interrogent sur ce qui leur tombe sur la tête «ils ont beau n’avoir perdu qu’un seul match – amical – depuis plus deux ans, ils n’en paient pas moins au prix fort les matches nuls concédés ici et là lors des campagnes de qualification». Un classement dominé par la Belgique, troisième en Russie, quatrième de la dernière Ligue des Nations et seulement quart de finaliste du dernier Euro, et le Brésil, sorti dès les quarts de finale lors du Mondial et battu en finale de la Copa America, l’été dernier.

Décidément…
On serait tenté d’évoquer le scénario qui frappe les Verts algériens. Il arrive que les Fennecs tombent à la renverse lorsque le classement FIFA apparaît sur son site. Pas besoin de mathématique pour deviner qu’il y a bien des grains de sables qui bloquent la machine et qui font que l’Algérie ne bouge pas au tableau FIFA. Le journal sport.fr ne s’est pas tu puisqu’il fait référence à ce qui secoue les Fennecs qui ont beau être invaincus depuis 33 matches, ce qui constitue la quatrième plus longue série d’invincibilité de l’histoire, et avoir remporté la dernière Coupe d’Afrique des Nations organisée en 2019, ils n’en pointent pas moins à une modeste 32e place.

Et l’Algérie, passe 4e…
Un classement d’autant plus étonnant que l’Algérie n’est que la quatrième nation africaine derrière le Sénégal (20e), le Maroc (28e) et la Tunisie (29e), résume-t-il. Sauf qu’un détail vient de tomber et corrige le nombre de match joué sans défaites. Tout récemment, le manager de l’Équipe nationale «A», Amine Labdi, a fait savoir au micro de la chaîne TV Ennahar que les matchs joués par l’équipe «A» lors de la Coupe arabe des Nations au Qatar seront ajoutés au compteur des matches sans défaite des champions d’Afrique 2019. «La FIFA nous a finalement expliqué que les rencontres comptent comme matches amicaux avec un bonus et un malus sans véritable incidence. Après la finale, la FIFA nous a informé qu’elle ajoutait les 6 matches à la série d’invincibilité», a-t-il expliqué. Cela voudrait dire que les Fennecs détiendraient bien le record de matches sans défaite avec un total de 39 rencontres sans le moindre revers.

Les Verts, malgré leur invincibilité…
Plusieurs explications se bousculent pour tenter de défricher le terrain et mieux comprendre ce qui se passe, et pourquoi d’ailleurs cette anarchie. D’abord, il se trouve, comme le rapporte le journal Sport.fr, qu’il y a trois nations africaine, en l’occurrence Sénégal (20e), le Maroc (28e) et la Tunisie (29e) qui avaient pris part à la Coupe du monde 2018, à l’inverse de l’Algérie. «Au sortir du Mondial en Russie, certes compliqué pour les représentants du continent africain, tous éliminés dès la phase de poules, la Tunisie et le Sénégal apparaissent en effet au 24e rang lorsque l’Algérie n’émarge qu’en 66e position». Or, l’on constate que malgré le sacre arraché par les hommes du sélectionneur algérien, Djamel Belmadi, lors de la CAN-2019, ce qui devait permettre aux Verts de faire un bond en avant pour apparaître en 40e position, mais voilà qu’ils ont beau entretenir leur invincibilité, ils n’en profitent guère au classement.

Et enfin, pour le journal
«A l’instar de la France, si l’Algérie ne perd pas, elle concède en revanche trop de matches nuls pour grimper de manière significative dans la hiérarchie. Avant les deux nuls concédés face au Burkina Faso dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du monde 2022, elle avait également dû se contenter d’un partage de points face au Zimbabwe ou à la Zambie lors des éliminatoires pour la prochaine CAN. Des contre-performances qui ont permis au Maroc, qui pointait juste derrière les Fennecs au sortir de la CAN, mais reste sur une série de neuf victoires de rang, de les doubler au classement».

Synthèse de H. Hichem