Sept lauréats primés

Prix national de l’Artisanat et des métiers

Les prix de l’artisanat ont été remis, mercredi à Alger, à sept artisans talentueux ayant brillé dans diverses productions artisanales.
Les artisans lauréats de la 19e édition du Prix national de l’artisanat et des métiers ont été choisis par la Commission nationale du Prix de l’Artisanat et des métiers présidée par Mme Aïcha Amamra, qui comprend 10 membres représentant les différents secteurs concernés et les artisans. Dans ce sens, le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Yacine Hamadi qui a supervisé la cérémonie de la remise des prix a estimé que «cette occasion constitue une reconnaissance du niveau innovant et concurrentiel atteint par les artisans à travers leurs produits exceptionnels qui reflètent la diversité culturelle et civilisationnelle du pays». Il a rappelé à ce propos, «toutes les formes d’appui et d’accompagnement assurées au profit des artisans pour promouvoir leur capacités innovantes et concurrentielles tout en leur permettant de s’adapter aux mutations sociales, économiques et technologiques outre les programmes lancés pour la promotion des artisans et les entreprises artisanales en matière de gestion de la qualité».
Parmi les mesures à prendre M. Hamadi a affirmé l’importance de «consacrer l’artisanat en tant que facteur essentiel à la relance du Tourisme», en insistant sur «le critère de qualité et les normes devant régir la production et le développement des marques artisanales de qualité, de par la protection du produit et de la propriété intellectuelle et l’exploitation des technologies de l’information dans l’offre, la promotion, la commercialisation et la garantie de facilités pour l’intégration des marchés internationaux». Le ministre a préconisé, en outre de «faire de l’artisanat une source de développement et de création de postes d’emploi, et ce dans le cadre de la nouvelle approche du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et du plan d’action du Gouvernement». A cette occasion, le ministre a appelé les artisans à «s’adonner à la recherche pour acquérir de nouvelles connaissances et techniques et à la persévérance dans leur travail pour renforcer les capacités productives dans diverses activités, et partant intégrer avec force les marchés locaux, régionaux et internationaux», insistant sur «l’impératif de faire valoir leur savoir-faire et création pour préserver ce patrimoine culturel traditionnel authentique». Sur un total de 297 produits artisanaux confectionnés par des artisans issus de 46 wilayas ayant participé à des concours nationaux et régionaux, 15 ont été sélectionnés pour participer à ce concours national du Prix de l’artisanat avant le choix de 7 lauréats primés par une récompense pécuniaire, une médaille et un diplôme d’honneur. Le premier prix a été décerné à l’artisan Salah Malki issu de la wilaya de Constantine qui a innové dans la fabrication d’un plateau ciselé en cuivre jaune, alors que les deuxièmes et troisièmes prix sont revenus respectivement à Islam Ben Osmani issu de la wilaya de Tipasa qui a fait montre d’un talent avéré dans le travail du bois dérivés et assimilés et à Houria Sifia de la wilaya de Ghardaïa pour la confection d’un tapis traditionnel à poil noués. Aussi, les prix de l’artisanat ont été décernés à l’artisan Sofiane Waled de Tipasa pour son œuvre consistant en un fauteuil avec support livre en vannerie mais aussi à Fatima Kalkoul de la wilaya de Tlemcen pour avoir fabriqué un service en poterie. Ce prix a été également décroché par l’artisane, Razika Choufane, de la wilaya de Tizi-Ouzou qui fabrique des vêtements traditionnels en laine, Nacereddine Samraoui (Alger) a remporté également le prix pour avoir excellé dans la tannerie. A cette occasion, la présidente et les membres de la commission ont été distingués pour leurs efforts consentis en vue de choisir en toute objectivité les lauréats participant à ce concours national.
Pour sa part, la directrice de l’Agence nationale de l’artisanat traditionnel (ANART), Fazia Berchiche a mis en avant l’importance de consacrer ce prix en reconnaissance à l’artisanat mais aussi pour préserver le patrimoine culturel et civilisationnel ainsi que les œuvres, soulignant l’importance de l’organisation de cette cérémonie au vu de l’approche participative adoptée par le secteur actuellement avec les différents acteurs et professionnels dans l’objectif de concrétiser un projet commun susceptible de réaliser le développement.
R.C..