Un document hybride, selon Benabderrahmane

Le rapport de la Banque mondiale sur l’Algérie

Comme prévu, le Premier ministre, ministre des finances, a rendu public son verdict sur le rapport récent de la Banque mondiale sur l’Algérie, considérant qu’il s’agit d’un rapport contradictoire avec d’autres rapports récemment publiés par cette même institution et même d’autres institutions internationales, tout en attribuant, par la même occasion, une exagération dans l’analyse du teneur par certains médias qui ont interprété que le côté négatif dudit rapport ignorant l’autre flanc, celui positif, pourtant très présent dans le même rapport.
Le Chef du Gouvernement a rappelé, jeudi passé lors d’une conférence presse tenue à Alger, que l’économie algérienne réalisait une croissance et des indicateurs positifs, un pays sans dette extérieure et une exception dans son entourage régional et voisinage et ce, en guise de réponse suite à la polémique qui a suivie la publication du nouveau rapport de la Banque mondiale sur l’Algérie. Selon Premier ministre, une exagération dans l’analyse du teneur du rapport a été faite par certains médias qui ont pris que le côté négatif, alors que le même document regorge d’indicateurs positifs, même si on n’est pas d’accord sur certaines données é, estime-t-il.
Il a affirmé aussi que éles faits sont là. Les institutions internationales ne doivent pas se contredire en l’espace d’un ou deux moisé, tout en appelant à éune lecture approfondie du rapporté. Aïmene Benabderrahmane a déclaré : éNous répondrons de notre façon aux points positifs figurant dans le rapporté, en ce sens, a-t-il dit, qu’il existe des mécanismes et des procédures à prendre dans ce cas de figure.
C’est pourquoi, poursuit le Premier ministre, et pour é éviter toute sensibilité entre ces institutions et l’Algérie, nous avons appelé à des lectures minutieuses de l’état de l’économie algérienneé, rappelant que l’Algérie est un é pays sans dette extérieure é. é Nous sommes une exception dans notre entourage et même par rapport aux pays voisins é, a assure-t-il. Le Chef du Gouvernement a également affirmé que l’Algérie é n’ira pas à l’endettement et a réussi ce défi. Nous avons réussi à mobiliser les capacités de l’économie nationale afin de pouvoir éliminer ces mentalités qui poussaient l’Algérie vers l’endettement extérieur».
Le Premier ministre a ajouté que é la situation économique de l’Algérie est une exception dans la région, voire par rapport à certains grands pays», affirmant que l’Algérie é a su mobiliser les capacités de production nationale, ce qui lui a permis de réduire ses importations et d’éviter de recourir à l’endettement extérieur ou à la planche à billets é, tient à défendre le Chef du Gouvernement.
Le Premier ministre a fait état, à cet égard, d’un taux de croissance de l’économie nationale de 4,1% à fin 2021.
Sofiane Abi