Le Conseil de souveraineté soudanais appelle au dialogue

Le Conseil de souveraineté soudanais a appelé, à résoudre la crise actuelle dans le pays par «le dialogue et le consensus pour parvenir à une vision unifiée et accélérer la formation d’un gouvernement technocratique». C’est ce qui ressort d’une réunion au palais présidentiel, dirigée par Abdel Fattah al-Burhan, président du Conseil, selon un communiqué. Le communiqué a déclaré que «le conseil a mis l’accent sur la résolution de la crise actuelle par le dialogue et le consensus et à établir un pont entre les initiatives proposées pour parvenir à une vision unifiée et à accélérer la formation d’un gouvernement technocratique, afin de combler le vide dans les structures de gouvernement de transition». Et d’ajouter : «Le Conseil a affirmé sa volonté d’aller de l’avant dans l’extension des libertés, de la liberté de manifestation, d’expression pacifique et adhérer aux manifestations internationalement reconnues, tout en préservant l’état de droit et le prestige de l’État et en clarifiant les limites des pouvoirs entre les citoyens et les autorités de la police et des services de sécurité». Et d’ajouter : «Le Conseil a affirmé sa volonté d’aller de l’avant dans l’extension des libertés, de la liberté de manifestation, d’expression pacifique et adhérer aux manifestations internationalement reconnues, tout en préservant l’état de droit et le prestige de l’État et en clarifiant les limites des pouvoirs entre les citoyens et les autorités de la police et des services de sécurité». Le bureau du Premier ministre soudanais, Abdullah Hamdok, a démenti, ce samedi, ce qui a été rapporté par la presse à propos de l’assignation à résidence surveillée de ce dernier. Le communiqué a indiqué que «les plateformes de réseaux sociaux et certaines stations médiatiques font circuler des informations selon lesquelles le Dr Abdullah Hamdok, le Premier ministre, a été assigné à résidence surveillée, pour la deuxième fois, et nous démentons cette information». Et de poursuivre : «Nous affirmons qu’il bénéficie d’une totale liberté de mouvement, de réunion et de communication». Pour sa part, une source gouvernementale a déclaré, sous couvert d’anonymat, à l’Agence Anadolu, que Hamdok «n’a pas assuré ses fonctions depuis son bureau à la présidence du Conseil des ministres, depuis une semaine». Le peuple appelle à la paix.