«Une opportunité d’investissement à saisir»

Salon d’échanges commerciaux et d’investissement algéro-turc

L’Algérie accorde un intérêt particulier au développement des relations économiques avec la Turquie, en sus des relations historique, civilisationelles et culturelle, a indiqué avant-hier le ministre du commerce et de la promotion des exportations, Kamel Rezig.
S’exprimant à l’ouverture du salon d’échanges commerciaux et d’investissements algéro-turc, au centre des conventions «Mohamed Benahmed» d’Oran, le ministre a souligné que «la Turquie est le cinquième grand partenaire commercial de l’Algérie alors que l’Algérie est le deuxième grand partenaire de la Turquie en Afrique».
Il a rappelé, à l’occasion, que les échanges commerciaux algéro-turcs s’étaient chiffrés à 4 milliards de dollars en 2019 pour baisser à 3 milliards de dollars en 2020, en raison de la pandémie du Covid-19. Les efforts sont de mise pour augmenter le volume de ces échanges, a-t-il ajouté dans ce sens.
Dans le même sillage, le ministre a soutenu que «l’Algérie veut développer ces relations en partenariat stratégique davantage industriel et productif que commercial, mutuellement profitable aux parties algérienne et turque». S’agissant de l’investissement en Algérie, M. Rezig a souligné que «le Gouvernement algérien a déployé d’énormes efforts, ces deux dernières années, pour assainir le climat d’affaires et faciliter les investissements étrangers». Il a ajouté que «les opérateurs désirant nouer des relations de partenariat purement économique basé sur le principe gagnant-gagnant capable de créer une valeur ajoutée et des postes d’emploi seront les bienvenus». M. Rezig a rassuré les investisseurs étrangers désirant pénétrer le marché algérien, indiquant que «les choses ont complètement changé par rapport aux années précédentes».
Le Salon des échanges commerciaux et d’investissement algéro-turc constitue, selon lui, une opportunité d’investissement devant être saisie pour développer davantage le partenariat algéro-turc à long terme. Il s’inscrit, a-t-il ajouté «dans le cadre des efforts communs des deux pays et de leur engagement fort pour élever les relations économiques et commerciales au plus haut niveau et construire des relations de partenariat fructueuses». L’événement s’inscrit dans le cadre de la relance des activités économiques bilatérales et du développement des investissements et des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Turquie.
Le Salon a pour objectifs d’encourager l’investissement productif en réduisant les importations et en doublant le volume des exportations, de créer des partenariats bilatéraux durables et d’offrir davantage d’opportunités de coopération fondées sur le principe du bénéfice mutuel entre les investisseurs de divers secteurs.
La manifestation vise également à promouvoir l’échange d’expériences entre les deux pays, faire connaître les besoins dans différents secteurs et contribuer à la création de jumelages entre l’Algérie et la Turquie dans différents secteurs, selon les organisateurs.
Cet événement de quatre jours a rassemblé 50 opérateurs économiques, des sociétés algériennes et turques ainsi que des entreprises mixtes activant dans différents secteurs tels que la santé, l’industrie pharmaceutique, l’agriculture, l’énergie, le commerce, les transports et le bâtiment.
Ont pris part à la cérémonie d’ouverture le wali d’Oran Said Saayoud, le directeur général de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) Houari Abdellatif et les représentants de l’Ambassade de Turquie en Algérie.
Manel Z.