Décisions concernant l’UCP et le PST

Conseil d’Etat

Selon les pages Facebook de deux partis, l’UCP et le PST, le Conseil d’Etat a pris des décisions les concernant. La présidente du parti Union pour le Changement et le Progrès (UCP), Zoubeida Assoul, a fait savoir que le Conseil d’État a temporairement rejeté la demande d’urgence du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, de dissoudre le parti déclarant l’action infondée. C’est ce qu’a indiqué ce jeudi 20 janvier 2022, l’UCP, sur Facebook. Pour rappel, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, avait annoncé, jeudi 23 avril 2021, des poursuites judiciaires contre le parti l’UCP.

Dans un communiqué rendu public, le département de Kamel Beldjoud avait indiqué avoir enregistré la situation «illégale» du parti UCP. «Les services du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire ont enregistré la situation illégale du parti Union pour le changement et le progrès (UCP) et la non-conformité de ses activités à la législation en vigueur, à savoir la loi organique n° 04.12 relative aux partis politiques», était-il écrit dans le communiqué. Le ministère a ajouté : «Vu que le parti n’a pas répondu à la mise en demeure qui lui a été adressée pour régulariser sa situation, il a engagé les procédures légales devant les autorités judiciaires compétentes». Sur sa page Facebook, l’UCP avait alors indiqué avoir pris en compte la mise en demeure et procédé, de ce fait, à la conformité de ses activités avec la législation en vigueur en tenant son Congrès et en renouvelant le bureau exécutif. L’UCP et sa présidente remplissent toutes leurs obligations administratives et donc activent en toute légalité conformément à la loi, avait fait savoir le parti de Zoubeida Assoul.

La présidente de l’UCP a indiqué dans de précédentes déclarations aux médias qu’«elle a été informée de deux actions devant le Conseil d’Etat, la première appelant à une suspension temporaire des activités du parti et la seconde appelant à la dissolution du parti». Par ailleurs, le Conseil d’État suspend les activités du Parti Socialiste des Travailleurs (PST). «Le Conseil d’État a ordonné aujourd’hui la suspension temporaire des activités du PST et la fermeture de ses locaux», a annoncé la direction du parti dans un communiqué publié sur sa page Facebook. «C’est une décision politique qui constitue un grave précédent et une intolérable atteinte au multipartisme et aux libertés démocratiques en Algérie», selon le même communiqué.» Notre combat au sein des travailleurs et au sein de notre peuple pour les libertés et la justice sociale continue !», a souligné la direction du PST.
L. A.