Belmadi reconnaît et assume la défaite

Après l’élimination précoce des Verts

Il y avait, bien entendu, de la déception dans l’air comme en témoigne cette déclaration de Djamel Belmadi : «On quitte très tôt la CAN». Le sort en avait décidé ainsi, on n’a pas mérité d’aller plus loin .. il y’aura des enseignements à tirer, des analyses et bien sûr un bilan à faire, mais tout cela ne va pas nous empêcher de travailler intensément, au contraire nous allons relever la tête. «Saisissant cette occasion , il rappellera aux nombreux journalistes qu’ils « que les joueurs ne sont pas des carriéristes, tous comme nous sommes n’avons aucune ambition, aucune envie si ce n’est de jouer pour hisser au plus haut les couleurs du pays » et d’ajouter, «je ne suis pas venue pour ma tranquillité ou pour ma carrière, si c’était le cas je ne serai pas là en équipe nationale , je suis venu avec un seul objectif rendre fière mon pays le porter au sommet de l’Afrique…ce n’est pas ces trois matchs que nous venons de perdre avec énormément de regrets et de déception qui vont enlever tous les mérites que ces joueurs ont pu avoir …».

Décortiquer ce qui n’a pas
fonctionné
«Aujourd’hui, malgré cette grosse déception, il faut relever la tête comme nous l’avons fait en 2018, nous allons nous relever, il y a des objectifs qui arrivent très vite. Je n’ai jamais cessé de rappeler qu’il n’existe pas de petites ou de grandes équipes… Nous n’avons pas réussi à battre la Sierra Leone, ni la Guinée équatoriale et aujourd’hui la Côte d’ivoire, ces défaites vont nous permettre de décortiquer ce qui n’a pas marché et pourquoi, nous allons nous mettre au travail dès demain ou après demain et ce sans pour autant tout remettre en question, ce sera une grosse erreur parce qu’on a cette habitude d’aller chercher les coupables, ce n’est pas de cette façon que ça fonctionne , il ya des choses qui ont fonctionné depuis trois années et ne peuvent disparaître du jour au lendemain. Nous allons nous remettre au travail très très vite».

Comment expliquer le départ des joueurs aussitôt le coup
de sifflet final ?
«Moi je suis sélectionneur, je m’occupe du technique, je m’occupe de la préparation, c’était pareil en 2019, je n’ai pas à donner d’ordres aux joueurs, de rester ou de partir. il y a un département chargé de toutes ces questions».

Les commentaires et analyses des médias et joueurs internationaux
Pour le journal le Monde : «Étouffant. Comme l’air moite de Douala, au Cameroun. Comme l’enjeu cruel pour l’équipe d’Algérie de football : pour survivre dans la Coupe d’Afrique des nations (CAN), il lui fallait vaincre à tout prix. Étouffés, les Algériens l’ont été tout au long des quatre-vingt-dix minutes de la rencontre qui les opposait à la Côte d’Ivoire, jeudi 20 janvier, au stade Japoma, pour le troisième et dernier match du premier tour de la compétition», résume le journal le Monde.
Pour « Euro Sport » : Balayée sans contestation par une équipe plus cohérente et bien plus réaliste de la Côte d’Ivoire (3-1). De l’obligation de gagner, les Fennecs sont rapidement passés à l’urgence de ne pas prendre de fessée après une première période cauchemardesque, rapidement complété par un début de second acte aux airs de trou noir. A la 54e, l’Algérie était menée 3-0. Logique. Cruel. Réaliste. «La Côte d’Ivoire s’est montrée meilleure que nous ce soir, a reconnu sans difficulté Djamel Belmadi C’est un échec total». Un constat partagé par Claude Le Roy auprès de l’AFP. Pour le journal L’Equipe : «Mahrez, symbole d’un échec collectif».
Belaili lui affirme : «Nous n’avons pas atteint les objectifs,ce n’est pas facile de rentrer bredouilles, nu sommes persuades que nos supporters, nous pardonnerons pour cet échec. Mais on leur promet de revenir en force. Nous aurons prochainement deux matchs de qualification pour la Coupe du Monde, on se qualifiera in challah et on jouera le mondial.
Abdeslam Ouaddou, a tenu à envoyer un message d’encouragement aux fennecs. « C’est la loi du Football. Vous avez rayonné durant 3 années sur le continent. Reculer pour mieux sauter et revenir plus fort. Des échéances importantes vous attendent. Vous restez quoiqu’il arrive les Z’HOMMES ! », a écrit Ouaddou sur son compte twitter.
Pour TV5, Malgré ses stars Riyad Mahrez, Islam Slimani et Baghdad Bounedjah, l’attaque de l’Algérie est à sec et le champion d’Afrique au bord de l’élimination dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des nations: le choc contre la Côte d’Ivoire jeudi vaudra cher.
Aucun but marqué contre les supposées équipes les plus faibles du groupe, la Sierra Leone (0-0) et la Guinée Équatoriale (1-0): le tenant du titre ne sait plus marquer L’ancien sélectionneur de la Guinée Didier Six les a également «trouvé un peu émoussés, ils n’étaient pas les premiers sur le ballon», et une fois menés 1-0, «on a eu le sentiment visuel, on n’est qu’à la télé, qu’il n’y a pas eu de révolte. On n’a pas reconnu l’Algérie».
L’ancien joueur international Egyptien Mohamed Aboutrika Les joueurs doivent reprendre confiance en eux, le collectif et l’équilibre, autant de facteurs qui étaient absents aujourd’hui. Je pense qu’ils ont appris une grande leçon, et j’espère que ce n’est qu’un revers et non un effondrement, car cette équipe a réalisé de grandes réalisations”, a-t-il déclaré. Mohamed Aboutrika a poursuivi : « J’espère qu’il y aura un soutien pour l’équipe nationale algérienne, et pas de surcharge, et j’espère que l’équipe se qualifiera in challah, pour la Coupe du monde 2022 au Qatar, et je crois qu’elle en est capable. » Il a souligné qu’“il a assisté à l’un des pires matchs de l’équipe nationale algérienne au cours des 3 dernières années, ils ont commis de nombreuses erreurs défensives, et qu’il a affronté une équipe respectable, la deuxième meilleure équipe du tournoi jusqu’à présent avec le Nigeria ».
Résumé de H. Hichem