Draghi demande une «désescalade» au cours d’un appel avec Poutine

Ukraine

Le chef du gouvernement italien Mario Draghi a appelé mardi le président russe Vladimir Poutine à une «désescalade» dans la crise ukrainienne lors d’une conversation téléphonique, selon un communiqué du gouvernement.
M. Draghi «a souligné l’importance de s’engager en faveur d’une désescalade des tensions vu les graves conséquences qu’entraînerait une aggravation de la crise», selon ce communiqué de la présidence du Conseil.
Selon la partie italienne, les deux responsables «sont tombés d’accord sur un engagement commun vers une solution durable à la crise et l’exigence de reconstruire un climat de confiance».
Les Etats-Unis accusent la Russie de préparer l’invasion de l’Ukraine, pays déjà déchiré par une guerre civile dans l’Est entre les forces de Kiev et des séparatistes.
La Russie dément toute velléité belliqueuse, mais conditionne toute désescalade à des garanties pour sa sécurité, notamment l’assurance que l’Ukraine ne sera jamais membre de l’Otan et que l’Alliance retirera ses forces sur ses positions de 1997.
Washington a rejeté ces demandes dans un courrier la semaine dernière, mais laissé la porte ouverte à des discussions sur d’autres sujets, comme le déploiement de missiles ou des limites réciproques aux exercices militaires.
Pour tenter de trouver une issue à la crise, les chefs de la diplomatie russe et américaine doivent se reparler mardi, l’Occident affûtant ses armes économiques dans l’espoir de faire céder Moscou.
Agence