La femme brûlée dans la commune de Sebte est décédée

Skikda

Evacuée en urgence au Centre hospitalo- universitaire d’Annaba (CHU), la femme de 43 ans, brulée au 1er et au second degré dans la commune de Sebte, au lieudit Tangout, a succombé à ses blessures, dans la nuit du mardi au mercredi 2 février 2022.
L’affaire remonte au 26 janvier 2022, lorsque la Protection civile d’Azzaba a été alertée par téléphone, sollicitant l’intervention des éléments de cette unité au chevet d’une dame brulée. Une équipe a été dépêchée au douar Tangout et a procédé à l’évacuation de la victime aux urgences d’Azzaba.
En raison de la gravité de ses blessures, la victime a été transférée au niveau du centre hospitalier universitaire d’Annaba. Cette dernière est décédée dans la nuit du mardi au mercredi, succombant ainsi à ses blessures. Le cas de cette dame a été longuement commenté dans les réseaux sociaux où le mari a été montré du doigt. « Un homme a ligoté sa femme avant de la brûler », ont rapporté les internautes. Certains ont évoqué l’histoire d’une bancale querelle entre le couple au sujet d’une vidéo de la dame balancée sur « Tik-Tok ». « Un mari a brulé sa femme après avoir découvert une vidéo la montant entrain de danser sur « Tik-Tok ». L’époux qui a été signalé comme disparu dans un premier temps, après le drame, était entre les mains des services de sécurité. Après deux jours de garde à vue, le mari de la victime a été relâché, certainement pour absence de preuves tangibles l’inculpant directement. Il aurait été libéré et mis sous contrôle judiciaire selon des informations qui restent à confirmer. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons pris attache avec le groupement de gendarmerie de Skikda. « Le chargé de communication n’est pas dans son bureau », nous a-t-il été répondu. Au niveau de la Cour de Skikda, il nous a été répondu que l’enquête au sujet de cette affaire est toujours en cours. En somme, nous apprenons que la victime n’avait pas d’enfant, elle serait la seconde ou la troisième épouse de son mari, qui a été pour l’instant remis en liberté et mis provisoirement hors de cause. « Réseau Wassila », et à travers son site web a donné l’information indiquant que depuis le début de l’année, quatre femmes ont été assassinées par leurs époux. Par le biais de leurs chaines «Youtube», pages Facebook et sur les réseaux sociaux, plusieurs associations et militants des droits de la femme ont appelé une nouvelle fois les hautes autorités du pays à protéger la femme. En somme, les citoyens de la commune de Sebte avec qui nous nous sommes entretenus n’ont pas manqué de saluer les efforts du maire de la ville, qui depuis son installation ne ménage aucun effort pour répondre aux besoins de la population.
Moncef Redha