Impliqués dans les attaques au Bénin tués par l’armée française

Burkina: 40 jihadistes (Etat-major)

Les soldats français de l’opération anti-djihadiste Barkhane ont éliminé au Burkina Faso un total de 40 djihadistes impliqués dans les attaques dans le Nord du Bénin qui ont fait 9 morts, dont un ancien militaire français, a annoncé samedi l’état-major dans un communiqué. Après ces trois attaques à la bombe artisanale ayant fait également 12 blessés parmi les équipes chargées de la sécurité du parc naturel W, la force Barkhane, « alertée par ses partenaires béninois et burkinabè », « a engagé des capacités aériennes de renseignement pour localiser ce groupe armé » responsable des attentats avant d’effectuer jeudi des frappes aériennes dans lesquelles 40 jihadistes ont été tués, détaille le communiqué.

La marine russe dit avoir chassé un sous-marin américain de ses eaux dans l’océan Pacifique
Un destroyer de la flotte russe du Pacifique a chassé de ses eaux territoriales un sous-marin nucléaire américain de classe Virgina, au large des îles Kouriles, a affirmé samedi le ministère russe de la Défense. Le bâtiment russe « Maréchal Chapochnikov » avait diffusé un message sous-marin ordonnant au navire américain « de faire surface ». Face à son refus, des « moyens » non-identifiés ont été utilisés forçant le submersible à « quitter les eaux territoriales de la Russie à pleine vitesse », selon un communiqué du ministère qui précise que l’incident a eu lieu samedi à 07H40 GMT.

Les Etats-Unis retirent
la quasi-totalité de
leurs derniers soldats d’Ukraine (Pentagone)
Les Etats-Unis ont ordonné le retrait des 160 soldats américains qui entraînaient les forces ukrainiennes pour les « repositionner ailleurs en Europe », a annoncé samedi le porte-parole du
Pentagone, John Kirby. Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a pris cette décision concernant ces soldats de la Garde nationale de Floride « en gardant à l’esprit la sûreté et la sécurité des effectifs », selon le communiqué, Washington ayant affirmé vendredi qu’une invasion russe de l’Ukraine pouvait intervenir « à tout moment ».

Plusieurs pays recommandent à leurs ressortissants de quitter l’Ukraine, Kiev appelle au « calme »
De nombreux pays occidentaux recommandent à leurs ressortissants de quitter l’Ukraine, jugeant possible une « imminente » offensive russe contre ce pays, ce que dément Moscou, tandis que Kiev a appelé au « calme ». Les Etats-Unis ont alerté vendredi sur une « possible invasion russe imminente » de l’Ukraine, des propos dénoncés par Moscou qui a évoqué via sa porte-parole Maria Zakharova, « l’hystérie, plus révélatrice que jamais, de la Maison Blanche ». « Les anglo-saxons ont besoin d’une guerre. A tout prix. Les provocations, la désinformation et les menaces sont la méthode favorite pour résoudre leurs propres problèmes », a-t-elle critiqué sur Telegram. Affirmant samedi craindre des « provocations » de la part des autorités ukrainiennes ou de « pays tiers », la Russie a commencé à réduire sa présence diplomatique en Ukraine, tandis que le département d’Etat a appelé les Américains se trouvant actuellement en Ukraine à quitter ce pays « maintenant », en raison de ce qu’il a qualifié de « menaces croissantes d’une action militaire russe ». La Russie a déployé plus de 100.000 soldats aux frontières de l’Ukraine, faisant craindre aux Occidentaux une opération militaire contre Kiev, alors que Moscou, qui a dénoncé des propos américains « alarmistes » et « un manque de preuves », dément toute velléité agressive envers l’Ukraine, conditionnant par ailleurs toute désescalade à une série d’exigences, notamment l’assurance que Kiev n’intégrera jamais l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN). L’Union européenne a recommandé aussi au personnel non essentiel de sa représentation à Kiev de quitter l’Ukraine pour télé-travailler depuis l’étranger. La Lettonie et l’Estonie ont ainsi appelé vendredi leurs ressortissants à quitter l’Ukraine, évoquant une « menace crédible » d’escalade de la situation, alors que Londres et Berlin ont adressé le même message à leurs ressortissants. L’appel a été suivi par de nombreux autres pays, notamment les Pays-Bas, la Belgique, le Canada, ou encore l’Australie et le Japon, ainsi que l’Irak, tandis que la Norvège a appelé ses ressortissants à quitter immédiatement l’Ukraine « en raison d’une situation grave et imprévisible » dans le pays.

Kiev appelle au « calme »
Au moment où Washington affirme que la Russie pourrait envahir l’Ukraine à « tout moment », la diplomatie ukrainienne a déclaré samedi qu’il était « extrêmement important de garder le calme », « se consolider à l’intérieur du pays et éviter les actes qui déstabilisent la situation et sèment la panique », assurant « être en lien 24 heures sur 24 avec tous les partenaires clé » et recevoir rapidement des informations sécuritaires. « Nous continuons de travailler pour faire baisser la tension et mobiliser le soutien de nos partenaires internationaux afin de maintenir la Russie dans le cadre diplomatique », ajoute le ministère ukrainien des Affaires étrangères. Après les avertissements américains d’une possible invasion russe « de grande échelle », l’Ukraine avait appelé dimanche à se méfier des « prévisions apocalyptiques » en jugeant que les chances de trouver une « solution diplomatique » avec Moscou restaient « considérablement supérieures » à celle d’une « escalade » militaire. Le président américain Joe Biden va s’entretenir samedi au téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine, dans la foulée d’un coup de fivendredi entre leurs chefs d’état-major. Un appel est aussi prévu samedi entre le maître du Kremlin et le chef de l’Etat français Emmanuel Macron. Plusieurs séries de pourparlers ces derniers jours n’ont pas permis de désamorcer la crise.n