Signature d’un contrat de partage de production du bloc Kafra avec le Niger

contrat SIPEX BVI, filiale de Sonatrach

La filiale Sonatrach International Production and Exploration Corporation (SIPEX BVI), et le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables du Niger ont procédé le 4 février en cours à Niamey (Niger), à la signature d’un contrat de partage de production actualisé d’hydrocarbures du bloc Kafra au Niger. C’est ce qu’a indiqué avant-hier dans un communiqué de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, précisant que la signature de ce contrat a été effectuée, en présence de l’ambassadeur de l’Algérie au Niger.
Ce contrat est considéré comme «une actualisation et un renouvellement du contrat signé en 2015 et a pour objectif de permettre une meilleure évaluation du potentiel hydrocarbure du bloc Kafra suite à la découverte d’huile à l’issue des travaux de forage d’exploration», a ajouté le communiqué.
A ce propos, la compagnie nationale a fait savoir que le premier puits d’exploration KFR-1, foré en 2018, a montré, en sus de la découverte d’huile, l’existence de réservoirs à huile lourde (densité 0,99), pour un volume en place en P2 de 168 millions de barils. Le second puits KFRN-1, foré en 2019, a permis quant à lui, la mise en évidence de 400 millions de barils d’huile très riche en paraffine (Waxy Oil) pour une densité de 0.88 à 15.56.
Les volumes d’huile actualisés à l’issue du deuxième forage, sont de l’ordre de 100 millions de barils en place en 2P, a mentionné la compagnie nationale.
La filiale SIPEX BVI intervient dans l’activité amont dans plusieurs pays en Afrique (Algérie, Tunisie, Libye, Mali, Niger) et en Amérique Latine (Pérou), où elle détient des participations dans des projets pétroliers et gaziers en tant qu’investisseur et/ou opérateur, a-t-on rappelé dans le communiqué.
D’autre part, le groupe Sonatrach a signé jeudi passé à Tripoli un protocole d’accord avec la National oil corporation (Noc), ce qui permettra la reprise de ses activités en Libye, suspendues depuis 2011 en raison du déclenchement de la crise dans ce pays.
Ainsi, ce protocole d’accord est Paraphé par le P-dg du groupe, Toufik Hakkar et le président du Conseil d’administration de la Noc, Mustafa Sanalla, et il vise principalement le retour de Sonatrach à l’activité en Libye, en remplissant ses obligations contractuelles dans les zones contractuelles 65 et 96/95 dans le bassin de Ghadamès. Cet accord permettra également de renforcer la coopération dans les domaines de la réalisation de projets pétroliers et gaziers, ainsi que des services et de la formation.
Manel Z.