Le statut juridique du Sahara occidental est très clair

Conseil de paix et de sécurité

Cité par la presse officielle, et intervenant en ce mois de février 2022 au débat du rapport du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA soumis au 35e sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA, le président de la République sahraouie, M. Ghali, a souligné que « la République sahraouie souhaite exprimer sa vive préoccupation vis-à-vis des développements successifs et dangereux enregistrés au Sahara occidental, après le 13 novembre 2020, date de la violation de l’accord de cessez-le-feu par le Royaume du Maroc et l’occupation militaire illégale de plusieurs parties du territoire de la République sahraouie. Les forces marocaines ont ciblé des civils sahraouis sans défense et des civils de pays voisins par des armes développées, ce qui fait penser à une politique d’extermination systémique, et les territoires sahraouis sous occupation marocaine ont vu une recrudescence des violations des droits de l’Homme, en témoignent les sévices infligés à la citoyenne sahraouie Sultana Khaya et à sa famille, sans omettre le pillage des richesses naturelles sahraouies ». « Le statut juridique du Sahara occidental est de jour en jour plus clair et s’est renforcé davantage par la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) en septembre 2021, portant annulation des accord conclus par la commission européenne avec le Royaume du Maroc relatifs au Sahara occidental, jugés illégaux en ce sens que le Maroc et le Sahara occidental sont deux territoires distinct et séparés», a-t-il ajouté. Les travaux du 35e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA ont débuté samedi dernier avec au programme plusieurs questions liées à la paix et à la sécurité dans le continent, aux retombées de la pandémie (Covid-19), à la migration, à la pauvreté et à l’intégration économique. La question de l’octroi à l’entité sioniste du statut d’observateur à l’UA a été également débattue lors de cette 35e session ordinaire.(SPS). Outre les démarches qu’elle doit entreprendre pour parvenir à un cessez-le-feu en Ethiopie, où le conflit entre le gouvernement et le Front de libération du peuple de Tigré a fait plusieurs milliers de morts, l’UA devrait redoubler d’efforts pour aider au retrait des combattants étrangers de la Libye et à résoudre l’impasse politique dans laquelle se trouve le Soudan. La situation sécuritaire au Sahel demeure un défi pour l’organisation qui tentera de renforcer son engagement pour la paix, la sécurité et le développement dans cette région. L’université de Cadix organise un forum sur la lutte du peuple sahraoui. Dans ce même contexte, l’université de Cadix dans la province espagnole d’Andalousie, organise, depuis hier jeudi, le premier forum sur la lutte du peuple sahraoui, le processus de la décolonisation au Sahara occidental et la question des droits de l’homme. En vue de mieux faire connaître la cause sahraouie aux étudiants de l’université et aux organisations de la société civile en général, le forum se tient, sous la supervision du professeur Inmaculada Gonzalez Garcia, en coordination avec le professeur Juan Domingo Torrejon Rodriguez, dans l’une des salles d’activités publiques de l’Université andalouse, dans le cadre des activités de recherche et de formation programmées par le Laboratoire de droit international sur le Sahara occidental, dont le siège se trouve à l’Institut universitaire de recherches sur le progrès social.
Ce forum, consacré à la surveillance internationale des droits de l’homme et son extrapolation au Sahara Occidental, s’articule autour de deux points : la vision du monde, le conflit au Sahara Occidental, et les ateliers sur la surveillance internationale des droits des Sahraouis. (SPS), a-t-on fait encore savoir.
Oki Faouzi