«Plusieurs compétitions programmées pour bien préparer les JM d’Oran»

Yacine Louail :

Rencontré en marge des Journées hivernales de la Rencontré en marge des Journées hivernales de la Fédération algérienne d’athlétisme, qui se sont déroulées au stade «SATO» relevant du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger), le président de la FAA, Yacine Louail, a indiqué que son instance multiplie les compétitions de piste pour que nos athlètes puissent réaliser les minima requis pour accéder aux Championnats d’Afrique et surtout aux Jeux méditerranéens d’Oran 2022.«Ce sont des occasions pour nos athlètes de faire plusieurs compétitions, qu’on a programmées, pour pouvoir réaliser les minima et participer ainsi aux prochains JM-2022», dit le président de la FAA dans une interview accordée à la chaîne III de la Radio algérienne qui assure qu’«on a beaucoup de chances de glaner six à sept médailles». Yacine Louail a indiqué que son instance multiplie les compétitions de piste pour que nos athlètes puissent réaliser les minima requis pour accéder aux Championnats d’Afrique et surtout aux Jeux méditerranéens d’Oran 2022. En plus de cela, précise-t-il, ces compétitions permettront à nos athlètes de bien préparer les prochaines échéances, ô combien importantes, sachant qu’une seule compétition équivaut pratiquement à trois semaines d’entrainement.
«Vous voyez bien, signale-t-il, qu’il n’y a pas mieux qu’un challenge pour faire tous les réglages, comme l’a fait la lanceuse de marteau, Zouina Bouzebra».
Avec un lancer estimé à 62 mètres et 59 centimètres, l’Algérienne n°1 de cette discipline a réussi, vendredi dernier lors de la première manche du Challenge hivernal d’athlétisme, organisé par la commune de Souk El Tenine, dans la wilaya de Béjaïa, à valider ses billets pour les prochains Championnats d’Afrique 2022 et pour les JM. Pour ceux qui espèrent encore participer aux Championnats d’Afrique et aux JM-2022, le président de la FAA a fait savoir que plusieurs challenges sont programmés durant les prochains jours. Les athlètes désirant prendre part à ces joutes auront la possibilité de se qualifier pendant le prochain mois de Ramadhan, durant lequel la FAA a programmé trois compétitions. «Il faudrait bien gérer ce mois sacré. D’ailleurs ces trois compétitions se dérouleront en nocturne inchallah», fait-t-il savoir.
Le premier responsable de la FAA a assuré que «c’est à travers les compétitions qu’on arrivera à se régler, à combler nos lacunes et à établir nos repaires afin de progresser». Il regrette, cependant, l’annulation de certaines compétitions de cross-country, à l’image de Challenge de Aïn Defla et surtout celle de Sétif annulée, sur décision de la wilaya, à cause des risques de propagation du coronavirus.
«Je ne m’attendais pas du tout à son annulation», confie le patron de la FAA. La Ligue de Sétif s’est dite, également, très surprise par cette décision, d’autant que d’autres wilayas ont pu organiser plusieurs événements sportifs, et dans différentes disciplines sportives, sans rencontrer le moindre problème. Louail estime que malgré ces annulations, sa fédération a organisé plusieurs Challenges, une occasion, dit-il pour faire de la prospection des jeunes qui seront les champions de demain.
«À Tizi-Ouzou, par exemple, il y a plus de 1 500 athlètes. On voit l’engouement des athlètes et c’est vraiment encourageant», ajoute-t-il.
Le président de la FAA poursuit sa tournée dans le pays pour régler les problèmes que les clubs et les athlètes rencontrent quotidiennement. «J’ai fait une visite sur tous l’Est algérien, je dois faire une autre visite le 26 février prochain à l’Ouest, après il me restera le Sud.
Cela va m’éclaircir plus sur les préoccupations des clubs, des ligues au niveau des DJS et même au niveau des wilayas», fait-il savoir.
Enfin, M. Louail assure que la FAA ne souffre pas de manque de moyen et remercie les autorités publiques pour leurs efforts et leur disponibilité à répondre aux demandes des athlètes.
«Je n’ai jamais eu de problèmes de moyens. J’ai fait un état des lieux, le problème se situe dans les mentalités», conclut-il.
R. S.