Répression et violence policière française contre des manifestants à Paris

France

Les «convois de la liberté» soutenus par des milliers de français, des opposants au pass vaccinal exigé par le gouvernement français, n’ont pas pu atteindre leur objectif, avant-hier, lorsque des milliers de manifestants français ont été violement empêchés par la Police française d’accéder aux Champs-Elysées, à Paris. En effet, les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes avant-hier en début d’après midi pour disperser des manifestants issus des convois antipass, qui s’étaient donné rendez-vous sur les Champs-Elysées à Paris, selon des médias. Des milliers d’opposants au pass vaccinal, sous le nom de «convois de la liberté» et venus de toute la France, ont rejoint Paris avant-hier dans le but de manifester malgré l’interdiction de la préfecture de police, déterminée à empêcher tout blocage. Vers 14h00, plus d’une centaine de véhicules avaient rejoint l’avenue, des automobilistes, certains dorénavant à pied, agitaient des drapeaux ou scandaient «liberté». La situation s’est tendue : des gaz lacrymogènes ont été utilisés. Les forces de l’ordre ont violement évacué les piétons qui étaient autour de l’Arc-de-triomphe, avant de repousser peu à peu les manifestants vers les jardins qui se trouvent à l’autre bout de cette célèbre artère de la capitale. Selon la préfecture de police de Paris (PP), citée par l’AFP, une partie des participants – 3.000 véhicules pour 5.000 manifestants en tout selon la police – a rejoint avant-hier matin le périphérique parisien, où 337 personnes avaient été verbalisées vers 14h30 pour «participation à une manifestation non autorisée», et ce, après avoir campé aux portes de Paris vendredi soir.n