«Les attaques cycliques médiatiques françaises visent à déstabiliser le pays»

ARTE Hassan Kacimi, à la radio nationale :

Abordant la récente diffusion sur la «Chaîne publique française», Arte, de la série «Alger confidentiel», le politologue et expert en questions géopolitiques et des migrations,
M. Hassan Kacimi a indiqué que ces attaques régulières médiatiques françaises visent à déstabiliser le pays.
Selon lui, «il n’y a absolument rien de confidentiel dans ce qui a été diffusé dans cette série», précisant que la rediffusion du feuilleton a eu pour but de remettre à l’ordre du jour la thèse révolue du «Qui tue qui?» par l’instrumentalisation de la tragédie nationale à des fins subversives.
«Ce dossier de l’assassinat des moines de Tibhirine qui revient d’une manière cyclique, a pour objectif de dénigrer, discréditer et affaiblir l’Algérie, parce qu’il y a des enjeux géostratégiques régionaux très importants», a ajouté l’intervenant.
Intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, M. Kacimi a noté également à ce sujet que «le feuilleton de déstabilisation de l’Algérie prend toutes ses formes, y compris celle subversive, et revient de manière régulière à chaque fois que l’Algérie est sur la bonne voie et entretient des relations très fortes sur les plans international et régional». Revenant sur la thèse de «Qui tue qui ?», l’intervenant a précisé que cette dernière a été montée de toute pièce avec des avoués, des délinquants et des repris de justice qui se sont réfugiés à Paris. Cependant, de grosses pointures du contre-espionnage français à l’image de Yves Bonnet l’ont démonté et ont affirmé que «l’Armée algérienne n’avait absolument rien à voir avec l’assassinat des moines de Tibhirine certifiant qu’ils l’ont bien été par les groupes terroristes».
Le politologue a ajouté en sus que «la thèse française qui faisait valoir que ces moines ont été tués par des balles à partir d’un hélicoptère militaire algérien est complètement fausse et aucune trace d’impact n’a été trouvé sur le corps des moines». Ce qui fait, a-t-il souligné, que «la thèse sioniste» de «Qui tue qui ?» ne tient pas la route.
«Aussi des journalistes français qui avaient mené des investigations sur le terrain avaient aussi été dans le sens contraire de cette thèse». A ce titre, il cite le défunt journaliste Didier Contant qui, une fois rentré en France avec des conclusions remettant en cause la démarche et la stratégie de certains lobbies français, a connu une fin tragique, une mort suspecte qu’on a faite passer pour une chute accidentelle.
Manel Z.