Le Hirak authentique a sauvé le pays

Il y a trois ans

L’Algérie célèbre, aujourd’hui 22 février, la Journée nationale de la fraternité et de la cohésion peuple-armée pour la démocratie, instituée par le Président Abdelmadjid Tebboune en 2020. Cette célébration est mise au service du développement, de la souveraineté nationale et du renforcement du front intérieur conformément au contenu du Hirak populaire originel du 22 février 2019 qui a exprimé les aspirations des Algériens à des mutations politiques et sociales profondes pour l’édification d’une Algérie nouvelle.
Le peuple algérien a su mener son pays à bon port. L’Etat qui était sous la mainmise d’une ‘issaba’ (bande) a été sauvé par les millions d’Algériens qui sont sortis pour empêcher cette ‘issaba’ d’exploiter la maladie de l’ancien Président et de s’accaparer le pouvoir pour cinq autres années et piller encore les fonds de l’Etat.
Cette catastrophe a été évitée par les Algériennes et les Algériens et à leur Hirak authentique et pacifique, sous la protection des services de sécurité et de l’armée. La ‘Issaba’ (bande) avait profité de la corruption qui régnait durant la période précédant le Hirak du 22 février 2019, pour voler et transférer à l’étranger des centaines de milliards de dollars.
Les principaux membres de cette bande sont aujourd’hui sous les verrous. Cela ne signifie pas que les capacités de nuisances de la bande sont totalement anéanties. Ses ramifications apparentes et occultes agissent et redoublent d’agressivité contre l’Algérie surtout après le démarrage prometteur de son économie et le retour de sa diplomatie active, indicateurs probants de sa stabilité rétablie. Dernière illustration de l’enragement des milieux hostiles à l’Algérie nouvelle: le navet franco-allemand destiné à mener un combat d’arrière-garde sur le thème du «Qui tue qui?», avec l’illusion que les Algériens se laisseraient distraire de leurs préoccupations tournées vers les questions d’avenir qui concernent le développement national et ses retombées sur leur situation sociale. Dimanche, devant la communauté algérienne établie au Qatar, le Président Tebboune a réaffirmé, une fois de plus, que «le Hirak béni a sauvé le pays». Le Hirak, a-t-il ajouté, «a permis la tenue d’élections sans fraude et l’édification de nouvelles institutions du pays avec la participation de tous ses enfants».
Les tentatives d’instrumentaliser la date du 22 février pour les besoins d’agendas néo colonialistes, par des manifestations chaotiques, sont vouées à l’échec.
Dans ses ouvrages et ses articles, Ahmed Bensaada a méticuleusement démonté la machine mise en place par les Etats-Unis pour déstabiliser des pays arabes bien ciblés et détruire leurs souverainetés nationales sous couvert d’exportation de la démocratie, en utilisant des pseudos-ONG comme la NED, la NDI et autres. Les résultats des opérations de printanisation opérées par les pays occidentaux dans le monde arabe sont visibles dans les ruines provoquées par le terrorisme et les guerres en Libye, en Syrie, au Yémen et en Irak.
Le Hirak était dans le viseur de ces ONG américaines qui avaient pour objectif de «printaniser» l’Algérie à l’aide de leurs relais locaux. Cette tentative a heureusement échoué grâce à la vigilance et à la mobilisation du peuple algérien qui a empêché le détournement du mouvement populaire vers une voie contraire aux intérêts du pays. Les Algériens, en toute indépendance, ont remis sur pied leurs institutions, une à une, et pensent maintenant au développement économique et social de leur pays.
Lakhdar A.