«Aujourd’hui, le peuple et l’ANP ont pu écrire en lettres d’or dans le registre d’histoire de l’Algérie»

Journée nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie

Le professeur en sciences politiques, Abou El Fadhel Bahlouli, a estimé que le peuple et l’Armée nationale populaire (ANP) ont pu écrire en lettres d’or dans le registre d’histoire de l’Algérie. Soulignant la parfaite cohésion entre eux dans un mouvement qui a ébloui le monde à travers des dizaines de semaines de manifestations civilisées sous la protection de l’Armée nationale populaire, C’était à l’occasion du troisième anniversaire du mouvement populaire, le Hirak béni, du 22 février 2019, qui a mis fin à 20 ans de règne du Président déchu, Abdelaziz Bouteflika, donnant naissance à une Algérie nouvelle avec des institutions constitutionnelles fortes déterminées à réaliser la prospérité et la sécurité du peuple algérien uni. Une date décrétée par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, journée nationale sous le nom : « Journée nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son Armée pour la démocratie » qui a, à plusieurs reprises, réitéré l’avertissement quant aux tentatives d’infiltrer, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, ce mouvement qu’il a qualifié de « phénomène sain ». Le mouvement béni, avait-il indiqué, a protégé le pays de l’effondrement total.
Faisant remarquer que « l’État national allait presque tomber une fois pour toutes, comme cela s’est produit dans certains pays qui cherchent aujourd’hui une médiation pour résoudre leurs problèmes.
L’Armée nationale populaire (ANP), avait poursuivi le chef de l’Etat, a été un soutien fort et imprenable contre toutes les percées, appelant les manifestants pacifiques à consacrer la volonté populaire, à jeter les bases de la démocratie et de l’État de droit et à lutter contre la corruption dans des marches haut de gamme que certains médias internationaux ont classées comme les « plus grandes » du monde au cours des deux dernières décennies. L’un des plus grands résultats du mouvement populaire a été ce slogan qui définissait les lignes de défense internes et externes pour quiconque le suppliait de manipuler le sort de l’État et de la société lorsque les Algériens scandaient d’une seule voix, d’un seul cœur et d’une seule langue d’homme (l’armée et le peuple, ensemble).
Dimanche dernier, à partir du Qatar, le chef de l’Etat a réaffirmé que «le Hirak béni a sauvé le pays». Le Hirak, a-t-il ajouté, «a permis la tenue d’élections sans fraude et l’édification de nouvelles institutions du pays avec la participation de tous ses enfants».
Intervenant sur les ondes de la Radio algérienne, ce politologue a affirmé que le mouvement populaire et la cohésion du peuple et de son armée pour la démocratie ont permis de sauver l’Etat national grâce, a-t-il observé, à un ensemble de résultats positifs qui a ouvert la voie à la production d’une nouvelle Constitution et d’institutions constitutionnelles. Et, a-t-il poursuivi, a abouti à la réforme de la justice, ainsi qu’à une plus grande ouverture aux segments de la jeunesse et des femmes, et à la consolidation des droits de l’Homme dans les acquis du peuple et de l’Algérie pour promouvoir les libertés et la lutte pacifique dans le pays.
De son côté le politologue, M’hand Berkouk, a considéré, hier mardi que le 22 février, une date élevée au rang de Journée nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, marque une étape dans la construction de l’Algérie nouvelle.
« Le 22 février consacre le lien entre le peuple algérien et son armée », a-t-il indiqué. S’exprimant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne dont il était l’invité de la Rédaction, M’hand Bekouk a fait remarquer que c’est un lien sacré qui uni l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), au peuple algérien. « Ce lien entre l’ANP et le peuple a été renforcé au fil des années par la mobilisation sans faille de l’Armée et des services de sécurité, aux côtés du peuple », a poursuivi ce politologue.
D’aucuns ont estimé que l’Etat qui était sous la mainmise d’une ‘issaba’ (bande) a été sauvé par les millions d’Algériens qui sont sortis dans la rue le 22 février 2019 pour empêcher cette ‘issaba’ d’exploiter la maladie du Président déchu, Abdelaziz Bouteflika, et de s’accaparer le pouvoir pour cinq autres années et piller encore les fonds de l’Etat.
Rabah Mokhtari