60 agriculteurs formés aux techniques de fabrication des fromages traditionnels

Souk Ahras

Un stage de formation aux techniques de fabrication des fromages traditionnels a été organisé, il y’a quelques jours, à Souk Ahras, au profit de 60 agriculteurs, fils d’agriculteurs et des jeunes porteurs de projets, au siège de la Chambre locale de l’agriculture. Ce stage de trois jours vise à encourager l’investissement dans la filière du lait et les activités de transformation du lait, a déclaré le secrétaire général de cette Chambre, Hamza Bechihi. Cette formation, encadrée par deux experts dans le domaine, vise aussi à favoriser la création de micro-entreprises et de start-ups dans le cadre des orientations des hautes autorités du pays visant à faire de 2022 «une année économique par excellence». Aussi, du fait de l’engouement des agriculteurs et des femmes rurales pour cette formation, il a été décidé d’organiser «prochainement» une autre session similaire, selon le même responsable qui a invité les jeunes et les porteurs de projets à se rapprocher de la Chambre de l’agriculture pour bénéficier des formations organisées. La formation porte sur la présentation des procédés de fabrication des divers fromages dont le camembert, la mozzarella et le gouda avec une séance de dégustation.
De son côté, le président de la Chambre nationale de l’agriculture, Mohamed Yazid Hembli, a relevé en marge de cette formation l’intérêt croissant des jeunes de nombreuses wilayas de pays pour la fabrication du fromage, indiquant que cette tendance a favorisé l’apparition de plusieurs unités de fabrication de fromage dans plusieurs wilayas, dont Tizi-Ouzou et Ghardaïa. Les prix actuels des fromages constituent également un facteur encourageant pour les jeunes investisseurs qui peuvent bénéficier des dispositifs de soutien à l’emploi de jeunes, selon la même source.
L’investissement dans les activités de transformation des produits agricoles est favorisé par les efforts consentis par l’Etat pour ouvrir des pistes et élargir les réseaux de gaz naturel et d’électricité dans les zones d’ombre, et ce, en vue de favoriser le développement et la fixation de la population dans ces régions.